08.05.03 -
Irak : En des lieux naguère interdits.
En
des lieux naguère interdits d'accès, des femmes et des enfants mènent
une autre guerre, celle qui s'attaque aux grands problèmes humanitaires
de l'Irak, et l'on se retrouve dans des endroits qui, jusqu'il y a peu,
recevaient rarement des visiteurs.
Manifestement, l'ancien régime préférait les palais à la pauvreté. Au
nord de Bagdad, des millions de gens vivent à Saddam City et dans sa
banlieue. La plupart sont des chiites, majoritaires en Irak, chassés
du sud du pays par les conditions économiques. L'ancien gouvernement
les traitait comme des marginaux ; mais maintenant, de plus en plus,
ils s'organisent pour faire pression sur le prochain gouvernement.
Le meilleur passeport pour se faire admettre dans les quartiers pauvres,
c'est une provision de médicaments anti-diarrhéiques ou d'autres médicaments
contre les maux qui, depuis toujours, font des ravages parmi la population,
et en particulier chez les jeunes.
Pour ces femmes et ces enfants, c'est encore la guerre - contre la malnutrition
et les maladies causées par les conditions de vie. Les Eglises ne sont
pas présentes ici en tant qu'Eglises ; pourtant, ce sont elles qui offrent
des locaux dans lesquels peuvent être stockés en sécurité la nourriture
et les médicaments dont la population locale a besoin.
Il est important de noter, compte tenu de la situation actuelle à Bagdad,
que l'église et la mosquée voisine ont été protégées des pillards par
les habitants du quartier. Dans chacun de ces dispensaires travaille
maintenant une équipe de docteurs, d'infirmières et d'assistants irakiens.
L'ONG allemande qui les aide à subsister - l'APN - est financée par
une initiative appelée All our Children, qui est un programme du Church
World Service et auquel participent deux Eglises américaines membres
d'ACT. (source : coe)
Pour plus d'informations : Agence ENI
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