25.06.03 - Canada : Impossible d'en modifier
la nature.
Jusqu'à nouvel ordre, le mariage est l'union entre l'homme et
la femme et c'est cette union que l'Eglise bénit et non des unions
contraires à la nature du véritable mariage.
A propos des mariages de couples "gays", l'archevêque d'Ottawa
met les choses au point. Les mariages entre partenaires du même sexe
ne pourront pas être bénis par l'Eglise catholique. Pas question de
"se conformer à l'air du temps", rappelle Mgr Marcel Gervais, archevêque
d'Ottawa, au Canada. Bien que ces unions aient été reconnues par certains
tribunaux de première instance, voire en appel, en Colombie Britannique,
en Ontario et au Québec.
Une décision d'un tribunal ne change pas la nature humaine et
ses lois fondamentales. Le clergé catholique n'aura donc en aucun cas
l'autorisation de présider de telles cérémonies de mariage. L'archevêché
d'Ottawa avertit que la personne qui présiderait à un tel rite serait
privée de l'exercice de ses fonctions sacrées.
Dans une note publiée le 24 juin, l'archidiocèse d'Ottawa souligne que
même si les mariages entre partenaires du même sexe ont été reconnus
par certains tribunaux, "ces décisions demeurent sans effet du côté
de l'Eglise" qui continue de soutenir la reconnaissance du mariage "comme
l'union d'un homme et d'une femme à l'exclusion de tous les autres.
Même si la Cour Suprême du Canada reconnaissait de tels mariages, l'Eglise
catholique ne permettrait pas à ses officiers dûment qualifiés de célébrer
de telles unions en tant que mariages." L'archevêque d'Ottawa relève
que "le mariage entre un mâle et une femelle constitue un engagement
unique en son genre. Il transcende les limites du temps; il comporte
des aspects religieux, culturels et sociaux; il est reconnu de manière
universelle".
Pour Mgr Gervais, un tel mariage n'est pas un simple geste fondé sur
un choix personnel ni une simple pratique individuelle. Tout au long
des siècles, la qualité de l'union entre personnes de sexe différent
a été reconnue comme le fondement le plus riche et le plus stable pour
élever une famille.
Rappelant la doctrine catholique sur le mariage, le prélat constate
que la relation sexuelle ouverte à la procréation s'avère impossible
pour deux personnes du même sexe. "Cette relation peut porter d'autres
noms ; mais il ne s'agit pas d'un mariage. On peut d'ailleurs se demander
si notre société y gagnerait à changer la définition traditionnelle
du mariage au point d'en effacer le sens naturel."
Le 17 juin dernier, l'archevêque Marcel Gervais a écrit à Martin Cauchon,
Ministre fédéral de la Justice et Procureur général du Canada pour demander
qu'il fasse appel contre la récente décision de la Cour d'appel de l'Ontario
dans une cause concernant un couple homosexuel. La Cour a redéfini le
mariage comme "l'union volontaire pour la vie de deux personnes à l'exclusion
de toute autre", sans préciser que l'engagement matrimonial ne peut
se faire qu'entre un homme et une femme, et non entre deux per sonnes
de même sexe. (source : apic)
Pour plus d'informations : Conférence
des évêques du Canada
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