29.08.03 -
Kazaksthan : Le Congrès interreligieux.
Une délégation officielle du Vatican se rendra à Astana, capitale du
Kazakhstan, pour un congrès inter-religieux organisé les 23 et 24 septembre.
Elle aura à sa tête le cardinal Jozef Tomko, préfet émérite de la congrégation
pour l'évangélisation des peuples. Dans une déclaration publiée par
le Saint-Siège le 26 août, le porte-parole Joaquin Navarro-Valls précise
que la délégation sera composée de Mgr Renato R. Martino, président
du Conseil pontifical Justice et paix, de Mgr Pier Luigi Celata, secrétaire
du conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, de Mgr Jozef
Wesolowski, nonce apostolique au Kazakhstan, de Mgr Tomsz Peta, archevêque
d'Astana, de Mgr Julio Murat, officiel de la secrétairerie d'Etat et
du Père Jozef Maj, officiel du conseil pontifical pour la promotion
de l'unité des chrétiens.
Dans sa déclaration, Joaquin Navarro-Valls rappelle en outre que Jean
Paul II est particulièrement sensible au dialogue inter-religieux et
que durant "ses 25 ans de pontificat, il a rencontré de nombreux responsables
religieux afin de promouvoir dans le monde les valeurs spirituelles
et morales et de favoriser ainsi la réconciliation et la paix entre
les peuples".
Le porte parole du Saint-Siège a ainsi exprimé des "voeux fervents pour
le rencontre d'Astana" et souhaite qu'elle puisse "contribuer à fav
oriser la paix et la concorde de la famille humaine, dans le respect
des droits de chaque personne".
Jean Paul II s'est rendu lui-même à Astana, lors d'un voyage apostolique
du 22 au 25 septembre 2001, quelques jours après les attentats contre
les Etats-Unis du 11 septembre. Ce pays est à majorité
musulmane mais où se trouve une forte population orthodoxe russe
. Pour sa part, le cardinal Angelo Sodano - qui était exceptionnellement
resté à Rome lors du voyage de Jean Paul II - s'est rendu sur place
du 16 au 19 mai 2003. Lors de sa visite de commémoration du voyage pontifical,
le Saint-Siège a annoncé l'élévation des administrations apostoliques
d'Astana et d'Almaty en archidiocèse et diocèse.
Bien que les relations des catholiques de cette ex-république soviétique
avec les orthodoxes sont considérées comme bonnes et qu'il existait
déjà un diocèse sur place, celui de Karaganda. Pourtant, cette création
de diocèses a provoqué de fortes protestations de la part du patriarcat
orthodoxe russe, oublieux que cette république est indépendante
et que les communautés catholiques y sont implantées depuis
au moins deux siècles, tout particulièrement allemandes
et polonaises. (source : vis)
Pour plus d'informations : Service de
presse du Vatican
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