Infocatho



28.09.03 - Moscou pose les conditions du dialogue avec Rome.

Selon une information donnée par l'agence russe "Interfax", le patriarche Alexis II mettrait comme condition d'une rencontre avec Jean Paul II, essentiellement, la question du prosélytisme.

Dans cette information, il n'est pas question des problèmes soulevés en Ukraine par la présence de l'Eglise gréco-catholique et de ses diocèses, des territoire "canoniques" orthodoxes. Il suffirait que Rome condamne le prosélytisme dans le sens que le voit le patriarcat de Moscou, une expression qui peut donner d'ailleurs à diverses interprétations slon l'extension qu'on lui donne.

Mais il est tout de même significatif que le patriarche ne fait aucune mention explicite de ces problèmes qui, dans les autres déclarations, étaient positivement évoqués. "Je ne demande pas, ajoute-t-il que ce soit une rencontre devant les caméras de télévision, ce qui ne donnerait aucun résultat. Nous devons nous réunir et parler d'un certain nombre de sujets concrets, et spécialement, celui du prosélytisme."

Le 9 juillet 2002, aux micros de Radio-Vatican, le cardinal Walter Kesper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'Unité des chrétiens, avait confirmé la disponibilité du Saint-Siège pour analyser avec le patriarcat orthodoxe ce qu'il entendait par "prosélytisme". "Peut-on parler de prosélytisme avait-il fait remarquer, quand des religieuses "missionnaires du Sacré Coeur" s'implantent dans un diocèse catholique en Russie ou en Ukraine ? L'Eglise est par elle-même missionnaire."

"La politique du Saint Siège avec l'Eglise orthodoxe russse, avait-il ajouté alors, est claire : nous cherchons le dialogue, nous cherchons la collaboration, nous refusons le prosélytisme, nous cherchons l'oecuménisme, nous cherchons à promouvoir une attention pastorale envers nos fidèles catholiques." (source : aci)


Pour plus d'informations : Agence ACI

Retour