15.10.03
- Pour des initiatives courageuses en Afrique.
"La Maison-Blanche propose et le Congrès dispose". Mais dans le cas
de l'Afrique, écrit sœur Christine Vladimiroff, le moment "est venu"
de prendre des initiatives courageuses.
Pour la prieure du monastère d'Erie, en Pennsylvanie, il est temps d'intervenir
pour aider de façon effective et concrète, la population du Continent
africain. Sœur Vladimiroff est également vice-présidente de la
Conférence des Religieuses des Etats-Unis (LCWR). Lors de son intervention
en faveur de l'Afrique, publiée par l'hebdomadaire catholique "National
Catholic Reporter", elle fait remarquer que le fait "d'aider la population
de l'Afrique n'est pas seulement une question stratégique, mais c'est
la chose juste à faire".
Et surtout, elle déclare que, bien qu'il y ait de grandes déclarations
de principe sur la lutte contre la pauvreté et sur les fonds à affecter
au développement, elles ne sont pas suivies de mesures concrètes, vu
que le Congrès, par exemple, a approuvé des fonds pour un montant de
800 millions de dollars, c'est-à-dire 500 millions en moins par rapport
à ceux demandés par la Maison-Blanche.
La religieuse souligne ensuite que le gouvernement américain "dépense
moins que toute autre nation développée" pour soutenir le développement
des autres pays. "Nous devons faire davantage. L'Ecriture sainte et
la doctrine sociale nous exhortent à mieux faire". Sœur Vladimiroff
fait remarquer en outre que la récente invitation à s'engager, faite
par la Conférence épiscopale à l'Exécutif, est un fait positif. Elle
conclut son intervention en soulignant que "si le Congrès manque à son
engagement en cessant de lutter contre la faim, la pauvreté et le SIDA,
notre duplicité ne passera pas inaperçue. Nous devons tenir les promesses
faites aux pays pauvres". (source : vid)
Pour plus d'informations : Agence
VID
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