01.12.03
- Valeur, relativisme et cohabitation.
Le cardinal Ratzinger rappelle que toutes les religions ne se valent
pas, même si, dans l’histoire en mouvement, elles doivent cohabiter.
Jésus, insiste-t-il, "appartient à une histoire qui commence à
Abraham, dans laquelle Dieu montre son visage, Dieu se révèle comme
une personne qui sait parler et répondre, entre dans l’histoire. Et
ce visage de Dieu, d’un Dieu qui est personne et agit dans l’histoire,
trouve son accomplissement dans l’instant où Dieu lui-même, se faisant
homme Lui-même, entre dans le temps. Même historiquement, on ne peut
assimiler Jésus-Christ aux différentes personnalités religieuses [évoquées
précédemment, comme Bouddha ou Mohammed] ou aux visions mythologiques
orientales". Jésus est Fils de Dieu et cela ne peut être
effacé dans tout dialogue interreligieux.
Le cardinal Ratzinger dit "comprendre les motifs de cette vision
moderne qui s’oppose à l’unicité du Christ, Dieu et Homme" et même
« la modestie de certains chrétiens ». Il reconnaît des abus passés
comme l’utilisation du c h r i s t i a n i s m e comme "instrument
du pouvoir", mais souligne que "le christianisme n’est pas
une invention européenne"et qu’à ce titre il n’y a aucune raison
de ne pas l’apporter aux autres.
" Si nous avons découvert le visage de Dieu, nous avons le devoir
de le raconter aux autres."Le christianisme, dit-il encore a mis
à "l’identification de la religion et de l’État " : "Rendez-à
César ce qui est à César et à Dieu ce qui
est à Dieu." Ce à quoi ne veut pas souscrire l’islam.
De même, s’il s’est opposé à la théologie de la libération, c’est
parce que de nouveau, elle transformait l’Évangile en recette politique
avec l’absolutisation d’une position qui serait la seule recette pour
libérer et apporter le progrès. (source : la croix)
Pour plus d'informations : La Croix
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