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09.12.03 - Tanzanie : Une formation à distance.

250 religieuses appartenant à 22 Congrégations sont en train d'achever leur cycle d'études, grâce à la collaboration avec les États-Unis au travers des technologies les plus modernes d'éducation à distance.

Éducation à distance et collaboration entre les Congrégations féminines en Afrique et aux États-Unis: telle est la "nouvelle frontière" de la collaboration intercongrégationnelle, fixée par l'Union Internationale des Supérieures Générales (UISG). Le projet en cours de développement concerne plusieurs pays africains: la Tanzanie, l'Ouganda, le Nigeria, le Kenya et le Ghana.

Pour le moment, il n'a démarré qu'en Tanzanie, en collaboration avec quatre Université américaines et autant de Congrégations: les Sisters Servants of the Immaculate Heart of Mary (Scranton); les Sisters of Saint Joseph; les Sisters of the Holy Child; et les Sisters of Saint Francis of Philadelphia. Les Universités correspondantes sont: la Marywood University, le Chestnut Hill College, le Rosemont College et le Neumann College. Sœur Anne Munlex, IHM, est chargée de suivre pour le compte de l'UISG le déroulement du projet.

Il s'agit en pratique d'une opportunité d'instruction pour les religieuses, afin qu'elles puissent achever leur cycle d'études et passer à l'Université. Le système d'instruction de la Tanzanie s'identifie à celui britannique. Il prévoit deux cycles d'école secondaire et supérieure avant l'Université. Un projet a été mis au point par le biais de la Conférence des Religieuses, avec le soutien des quatre Universités américaines et celui de l'UISG.

Il sera réalisé au sein de la structure scolaire de Morogoro, en Tanzanie, fréquentée actuellement par 250 religieuses appartenant à 22 Congrégations. Elles sont en train d'achever leur cycle d'études. L'UISG prend très au sérieux le travail accompli pour aider les Congrégations dans le secteur de l'éducation et de la formation, surtout en ce qui concerne l'impact sur la croissance culturelle, humaine et sociale des femmes et des enfants.

L'importance du projet réside dans le fait qu'il ne s'agit pas de la vision habituelle du type occidental, selon laquelle on se limite à exporter la technologie ou alors c'est la religieuse qui doit venir étudier hors de son pays, se sentant ainsi déracinée et confrontée à une phase de choc culturel. Là, les protagonistes de la formation restent chez elles, dans leur milieu et dans leur contexte culturel, en donnant naissance à un processus d'échange réciproque dans le cadre duquel on sent fortement la dimension de l'Église universelle. L'objectif prioritaire des prochaines années pour l'UISG consiste notamment à accroître la possibilité de formation. (source : vid)

Pour plus d'informations : Agence VID

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