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du 5 au 7 fevrier 2009 (semaine 06)
 

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2009-02-07 - Sri Lanka
LE BOMBARDEMENT DES BUREAUX DE LA "CARITAS"


Le Bureau et les équipements de la Caritas de la ville de Vanni, dans le nord du Sri Lanka, dans une région où les affrontements se poursuivent entre l’armée régulière et les rebelles du LTTE (Liberation Tigers of Tamil Eelam), a été bombardé et détruit.

Un responsable Caritas a été blessé alors que des véhicules, des biens, des infrastructures et des aides humanitaires sont irrémédiablement perdus. Cela a créé de graves dégâts pour l’organisation et pour les populations dans le besoin.

Les raisons de l’épisode et les responsables du bombardement ne sont pas bien clairs. Les communications avec la région sont très difficiles, étant donnée les interruptions des routes et des lignes téléphoniques.

La Caritas locale demande l’intervention de la communauté internationale qui “a la responsabilité de garantir la législation internationale dans les scénarios de guerre. Il faut protéger la vie des civils, et dans le nord du Sri Lanka,où il y a déjà plus de 250.000 personnes dans des conditions précaires extrêmes”.

La Caritas demande au gouvernement et aux rebelles de permettre aux civils d’abandonner les régions en guerre en toute sécurité, sans craindre de rester dans les feux croisés.

De nombreuses personnes, surtout les civils tamils de la région, sont complètement désorientés. L’armée a encerclé la région de Mullaitivu et les civils se cachent dans des refuges par crainte d’être touchés par les combats. Ces civils vivent dans la crainte et reçoivent des messages contradictoires : étant d’ethnie tamil (celle à laquelle les rebelles appartiennent), ils craignent d’être la cible des militaires de Colombo ; par ailleurs, les rebelles considèrent comme ‘traîtres’ tous les tamils qui n’ont pas rejoint la lutte armée.

C’est pourquoi l’Eglise a demandé au gouvernement une protection et la garantie du respect des droits de l’homme pour les civils tamouls, pris au piège dans le conflit. “Il est urgent d’être dans la région pour apporter des aides humanitaires et médicales aux réfugiés. S’il n’est pas possible aux Ong de se rendre sur place, il n’est pas possible d’estimer les nécessités et le nombre des personnes à assister. Et si l’accès continue à être interdit, nous sommes proches d’une catastrophe humanitaire”, affirment les responsables de Caritas. “Prions et espérons que cette violence se termine au plus vite”. (source : Agence Fides)

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