-
2009-03-07 - USA
LÉGALISER LE SUICIDE ASSISTÉ, C'EST LÉGALISER UN HOMICIDE

Depuis 6 mars, une loi est entrée en vigueur qui permet aux patients qui ont une espérance de vie de moins de six mois de "demander l'assistance d'un médecin pour mourir ", en pratique par "la prescription d'une dose mortelle de médicaments "

Il s'agit de l'État de Washington, à ne pas confondre avec "Washington DC, la capitale des USA. Cette mesure a été approuvée par referendum populaire le 4 novembre dernier. Approuvée par référendum en novembre dernier, cette nouvelle loi  a été rendue possible par un arrêt de la Cour suprême qui avait déclaré, en 2006, qu'il appartenait aux Etats de réguler les pratiques "médicales", dont le suicide assisté,

Deux autres États reconnaissent la même procédure : l'Orégon et le Montana où un tribunal a établi que les malades condamnés ont le droit "de se suicider avec l'aide de médecins."

La loi de l'Etat de Washington exige que le patient soit majeur, en possession de ses facultés mentales, et réside dans l'Etat. Elle prévoit aussi l'établissement d'un registre annuel des suicides assistés.

« L'Etat de Washington introduit le suicide assisté » titre L'Osservatore Romano du 6 mars, rappelant dans le même temps que "le suicide assisté est encore considéré comme un homicide dans la grande majorité des Etats-Unis."

Dans des cas similaires, la loi américaine prévoit l'objection de conscience. D'ailleurs les deux Etat de l'Oregon et de Washington permettent aux médecins et aux hôpitaux qui ont des objections éthiques de ne pas effectuer la procédure dans leurs structures. De fait, certains hôpitaux ont choisi de ne pas pratiquer le suicide assisté : dans ce cas, les médecins qui y travaillent n'ont pas le droit de le pratiquer. (source : CNS et fondation Lejeune)

Retour aux dépèches