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FlashPress - Infocatho
du 12 au 14 mars 2009 (semaine 11)
 

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2009-03-14 -
UNE DÉMARCHE D'UNITÉ QUI NE FIT PAS L'UNANIMITÉ


Le 12 mars, dans un "point presse", le P. Lombardi, porte-parole du Vatican commenté le déroulement des débats récents :
dans quel esprit débat-on dans l'Eglise et doit-on envisager une remise à plat des règles du dialogue.

Pour le P. Federico Lombardi, ce que demande Benoît XVI c'est un débat fait de « correction, respect, intention constructive » où l'on « met en relief ce que dit l'autre ». Il ne s'agit pas de débattre pour « créer des oppositions après lesquelles tout mouvement ou une entente pour inviter à la discussion deviennent impossibles ».

L'intention du Pape " était la réconciliation " et cela a été transformé en "rupture insurmontable"... "Un tel processus ne vient-il pas d'un manque de disponibilité à chercher ce qui est positif dans l'autre ?"

Il ajoute également : " Cette lettre est certainement un document expressif de la personnalité du Pape, qui s'expose, avec sa subjectivité, assume ses responsabilités, avec franchise, courage spirituel dans l'affrontement d'un point débattu, s'exposant, en première personne, sans employer un pas langage « curial », mais très personnel : il doit être lu en lien avec la personnalité du Pape, et dans sa force évangélique".

..." Dans l'exercice d'un ministère d'une grande responsabilité, on découvre un homme dans sa personnalité concrète, sa sincérité. C'est aussi très intéressant de découvrir ces traits personnels : le Pape est d'un abord facile, fait de simplicité, d'humilité, de grande écoute."

Par rapport aux polémiques suscitées par cette lettre, il constate : " Nous ne sommes pas toujours gentils et éduqués dans la façon d'exprimer nos opinions. Reconnaissons que les discussions ont été fortes, les tons enflammés. Ce n'est pas rien que d'accuser le Pape de vouloir ‘revenir en arrière' !

" Le Pape répond en manifestant de l'objectivité, ne se dit pas offensé parce qu'ils se sont exprimés. Mais il affirme de façon forte que ce qui est en question, c'est la façon dont les priorités du pontificat sont mises en œuvre, et la signification de cet acte. Honnêtement, il ne se situe pas au niveau d'une « offense » et il n'est pas question d'interdire le débat dans l'Eglise. Il doit y avoir un débat, mais avec respect et en prêtant à l'autre des intentions bonnes".

Sur la question de la « collégialité » dans l'Eglise, le P. Lombardi fait remarquer que les évêques lors des « visites ad limina » ont toujours fait état d'une grande « écoute » de la part du Pape, de son « attention » aux personnes. Une attention étonnante. (source : Service de presse du Vatican)


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