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FlashPress - Infocatho
du 16 au 18 mars 2009 (semaine 12)
 

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2009-03-18 - A l'Angelus du 15 mars
JE N'AI RIEN D'AUTRE A PROPOSER QUE LE CHRIST

Lors de l'Angélus, Benoît XVI a évoqué son voyage en Afrique : "Je pars pour l’Afrique avec la conscience de n’avoir rien d’autre à proposer et à donner à tous ceux que je rencontrerai, si ce n’est le Christ et le Bonne Nouvelle de sa Croix."

Le Pape a expliqué aux fidèles que dans le premier de ces pays, il remettra "l'Instrumentum Laboris" de la deuxième assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques qui aura lieu en octobre. Il poursuivra son voyage en Angola, "un pays qui après une longue guerre interne, a retrouvé la paix et qui est appelé aujourd'hui à se reconstruire dans la justice.

Par cette visite -a-t-il dit- je souhaite embrasser dans sa totalité tout le continent africain: ses milles différences et son âme profondément religieuse, ses cultures antiques et son fatigant chemin de développement et de réconciliation, ses graves problèmes, ses blessures douloureuses et ses énormes potentialités et espérances. J'entends confirmer dans leur foi les catholiques, encourager les chrétiens dans leur engagement œcuménique, porter à tous le message de paix confiée à l'Eglise par le Seigneur ressuscité".

"Je pars pour l'Afrique conscient de ne rien avoir d'autre à proposer et à donner à ceux que je rencontrerai que le Christ et la Bonne Nouvelle de sa Croix, mystère d'amour suprême, d'amour divin qui gagne toute résistance humaine et rend ainsi possible le pardon et l'amour des ennemis. Voilà la grâce de l'Evangile capable de transformer le monde. Voilà la grâce qui peut aussi renouveler l'Afrique pour qu'elle génère une irrésistible force de paix et de réconciliation profonde et radicale.

L'Eglise ne poursuit donc pas d'objectifs économiques, sociaux ou politiques. L'Eglise annonce le Christ, certaine que l'Evangile peut toucher tous les cœurs et les transformer, renouvelant de l'intérieur de cette façon les personnes et les sociétés". Il a conclu en confiant à saint Joseph, qui prit la fuite avec Marie en Egypte, en Afrique, pour sauver Jésus, toutes les populations du continent "avec les défis qui les attendent et les espérances qui les animent...en particulier les victimes de la faim, de maladies, d'injustices, de conflits fratricides et de toute forme de violence qui, malheureusement, continuent de toucher adultes et enfants, sans épargner non plus les missionnaires, prêtres, religieux, religieuses et volontaires". (source : VIS)

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