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du 16 au 18 mars 2009 (semaine 12)
 

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2009-03-18 -
IL NOUS FAUT FORMER DES CONSCIENCES DROITES

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Une des priorités pastorales, c’est de former de manière droite la conscience, parce que, quand on perd le sens du péché, augmentent hélas les sentiments de faute, que l’on voudrait éliminer avec des remèdes palliatifs insuffisants."

C’est ce que rappelle le Saint-Père, dans le Message envoyé le 12 mars au Cardinal James Francis Stafford, Grand Pénitencier et aux personnes qui participent à la XX° édition du "Cours pour le For Interne", organisé par la Pénitencerie Apostolique.

" A la formation des consciences, contribuent de nombreux instruments spirituels et pastoraux, qu’il faut mettre toujours plus en valeur". Le Saint-Père cite à ce propos la catéchèse, la prédication, l’homélie, la direction spirituelle, le Sacrement de la Réconciliation, et la célébration de la Sainte Messe.

" Comme tous les Sacrements, le Sacrement de la Pénitence lui aussi requiert une catéchèse préalable et une catéchèse mystagogique, pour approfondir le Sacrement ‘per ritus et preces’, comme le souligne bien la Constitution liturgique ‘Sacrosanctum Concilium’ du Concile Vatican I.

Une catéchèse adaptée donne un exemple concret à l’éducation des consciences, en les encourageant à percevoir toujours mieux le sens du péché, actuellement estompé ou, pire encore, oublié par un mode de penser et de vivre ‘etsi Deux non daretur’, selon l’expression bien connue de Grotius, qui est redevenue de grande actualité, et qui dénote un relativisme fermé au vrai sens de la vie."

" Il faut unir à la catéchèse, une utilisation sage de la parole qui, dans l’histoire de l’Eglise, a connu des formes différentes selon la mentalité et les besoins des fidèles » souligne le Saint-Père, qui reconnaît combien aujourd’hui, parmi les différents styles de communication, on utilise toujours plus les instruments télématiques modernes.

En effet, les moyens actuels d’informations, si, d’un côté, ils sont un défi auquel il faut se mesurer, offrent, de l’autre côté, des occasions providentielles pour annoncer de manière nouvelle, et plus proche des sensibilités contemporaines, la Parole éternelle et immuable de vérité, que le Divin Maître a confiée à son Eglise ».

L’homélie « est sans aucun doute la forme de prédication la plus répandue, par laquelle, chaque dimanche, on éduque la conscience de millions de fidèles. Lors du récent Synode des Evêques, consacré précisément à la Parole de Dieu dans l’Eglise, plusieurs Pères Synodaux ont insisté de manière opportune sur la valeur et l’importance de l’homélie, qu’il faut adapter à la mentalité contemporaine ».

Le Saint-Père rappelle ensuite la valeur de la « direction spirituelle » pour la formation des consciences : « Un exercice ecclésial important, pour lequel il faut, à n’en point douter, une vitalité intérieure qu’il faut demander comme don du Saint-Esprit, par une prière intense et prolongée, et par une préparation spécifique qu’il faut acquérir avec soin ». Et de même, pour administrer la Miséricorde Divine dans le Sacrement de la Pénitence, « chaque prêtre doit alimenter sa propre vie spirituelle, et assure une mise à jour permanente théologique et pastorale.

Enfin, la conscience du croyant s’affine toujours plus grâce à une participation dévote et consciente à la Sainte Messe qui est le Sacrifice du Christ pour la rémission des péchés ». (source : Agence Fides)

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