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du 16 au 18 mars 2009 (semaine 12)
 

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2009-03-18 - Espagne
LA RÉFORME DE LA LOI SUR L'AVORTEMENT

Plus de 300 scientifiques, professeurs et intellectuels de la biomédecine, des sciences humaines, et des sciences sociales, signent un Manifeste contre la réforme de la loi sur l’avortement pour défendre la valeur absolue du droit à la vie.

Ils se lient contre l’initiative du gouvernement espagnol de transformer les normes juridiques sur l’avortement et d’établir ainsi l’avortement libre en Espagne, parce que, pour eux, la vie commence dès le moment de la fécondation. "Ni l’embryon ni le foetus font partie d’un organe de la mère”. Un “avortement est un acte simple et cruel d’interruption d’une vie humaine”, et les femmes doivent connaître les conséquences psychologiques du syndrome post-abortif et que “le zygote est la première réalité corporelle de l’être humain”.

Pour ces intellectuels et ces scientifiques, l’idée qu’une jeune de 16 ans décide de manière autonome que faire “représente une forme de violence contre les femmes”, en plus d’une irresponsabilité.

Dans les 12 points du manifeste, “la vie humaine dans ses étapes initiales, embryonnaires et de foetale” est défendue et “son instrumentalisation au service d’intérêts économiques et idéologiques” est repoussée. Le document exige “une interprétation correcte des données de la science, en relation à la vie humaine dans toutes ses étapes”.

Les intellectuels réfléchissent, en même temps, sur les conséquences sociales de l’avortement, qu’ils qualifient de ‘tragédie’, et ajoutent qu’une “société indifférente au massacre d’environ 120.000 bébés chaque année est une société en échec et malade”. Ils repoussent donc la possibilité de pouvoir avorter à 16 ans sans le consentement paternel et affirment qu’une “loi sur l’avortement sans limite rendrait la femme seule responsable d’un acte violent contre la vie de son enfant”. (source: Agence Fides)


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