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du 16 au 18 mars 2009 (semaine 12)
 

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2009-03-18 - Terre Sainte
LES DIFFICULTÉS DE LA "CARITAS" A JÉRUSALEME

La secrétaire générale de "Caritas Jérusalem", Claudette Habesch, se plaint que deux mois après la fin de la guerre, la situation n'ait pas changé. Elle déplore que les organisations d'entraide soient encore empêchées de faire leur travail.

La responsable de "Caritas Jérusalem" déplore que les temps d'attente pour livrer de l'aide soient encore trop longs. Certains produits, comme les matériaux de construction ou les jouets pour enfants ne peuvent, d'après elle, même pas entrer dans le pays. Elle s'indigne en outre que les collaborateurs de "Caritas" aient de grands problèmes dans cette région en crise.

Même les aumôniers doivent souvent attendre longtemps leur laissez-passer, déclare-t-elle. Le patriarche latin de Jérusalem s'efforce depuis des mois, mais en vain, d'obtenir auprès des autorités israéliennes des passeports pour cinq prêtres étrangers. Ces derniers voudraient aider leur collègue dans son activité dans la bande de Gaza.

Dans l'urgence, ce qui importe pour la responsable de "Caritas", c'est la reconstruction des bâtiments détruits. Selon elle, ce sont en tout environ 4.000 maisons qui ont été complètement détruites et 17.000 partiellement. Les habitants ont été contraints de se réfugier chez des parents ou amis, et quelque 500 familles ont dû vivre en plein air.

La secrétaire générale de "Caritas Jérusalem" demande une solution politique au conflit. Pour elle, il faut que les gens aient une perspective de vie. "Il ne sert à rien d'investir des milliards de dollars pour reconstruire des maisons, si une année plus tard tout est à nouveau à terre", déclare-t-elle. On a assez discuté: il s'agit maintenant d'agir, précise-t-elle.

" Caritas Jérusalem "s'occupe, en plus de l'apport de biens de consommation et d'un appui pour les soins médicaux, de la thérapie des enfants et adolescents traumatisés de cette région. Pratiquement tous les mineurs de la région se déclarent traumatisés et réagissent avec violence, parce qu'ils ne savent pas ce que sont leurs possibilités d'avenir. (source : Apic et KNA)


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