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du 1 au 4 mai 2009 (semaine 18)
 

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2009-05-04 -
LA PASTORALE DU TOURISME EN EUROPE


L'Europe est le lieu d'un tourisme aux aspects différents selon les pays. C'est ainsi que plusieurs centaines de millions de visiteurs les découvent, venant de tous les continents et pour des motivations les plus diverses.

La France accueille 72.000.000 de touristes, 12.000.000 de visiteurs entrent à Notre-Dame de Paris, 8.5000.000 visiteurs entrent au Musée du Louvre, l'un des musées le plus riche en oeuvres religieuses. 7.000.000 de touristes parcourent les sites régionaux en France, villes et sites de montagne, où se reposent sur les plages , etc...car l'on pourrait établir les mêmes statistiques pour la plupart des pays d'Europe.

Pendant 2 jours, les 29 et 30 avril s'est tenu à Rome une réunion européenne consacrée à la
Pastorale du Tourisme aujourd’hui, 40 ans après le Directoire Peregrinans in terra, réunion organisée par le Conseil Pontifical de la Pastorale pour les Itinérants

Les évêques promoteurs et les Directeurs Nationaux de la Pastorale du Tourisme de 20 Nations d’Europe, ont mis en commun leurs idées et leurs expériences, en vue d'une pastorale plus adaptée. Des experts et des groupes d’étude leur ont ainsi permis d’approfondir et d’étendre l’étude.

Le Directoire Général pour la Pastorale du Tourisme, Peregrinans in terravfut publié le 30 avril 1969. Il représenta le premier fruit mûr d’un chemin entrepris par l’Eglise vis-à-vis du phénomène croissant du tourisme qui, après la deuxième guerre mondiale, devint un phénomène qui toucha toutes les masses.

L’Eglise invita alors à le suivre spirituellement et à l’évangéliser. Par la suite, ces réflexions furent reprises dans le Document « Orientamenti per la pastorale del turismo », publiés par le Conseil Pontifical en 2001.

Les travaux de la réunion ont été ouverts par l’archevêque Mgr Antonio Maria Vegliò, président du Conseil Pontifical, qui a expliqué que, durant les deux journées, on voulait avant tout parcourir l’histoire de la pastorale du tourisme, en rappelant le passé, en regardant le présent, et en portant l’attention sur l’avenir. Après avoir tracé brièvement l’histoire du travail que le Saint-Siège a entrepris pour suivre le phénomène de la mobilité humaine en général, et du tourisme en particulier, l’Archevêque a indiqué les tâches du Conseil Pontifical, dans le cadre de cette pastorale : à l’égard du tourisme en général, du tourisme vers les lieux chrétiens, et au sujet du tourisme des fidèles.

Puis l’archevêque Mgr Agostino Marchetto, secrétaire de ce Conseil Pontifical, présenta le long et difficile chemin entrepris par la pastorale du tourisme. Il a fait observer combien les préoccupations et les attentions pastorales avaient changé dans ce domaine.

Si, en effet, dans les 1950, on était plutôt attentifs au précepte dominical des touristes, et à l’influence morale négative possible sur les fidèles, de la part du tourisme, se présentent maintenant d’autres sensibilités, qui concernent l’écologie et le changement climatique, l’éthique dans le tourisme, la lutte contre la pauvreté et contre l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants mineurs, ou le tourisme solidaire, social et responsable.

L’engagement a été renouvelé de mettre en valeur la dimension chrétienne de nombreux endroits touristique, et le ministère pastoral « ordinaire » des fidèles en vacances. Puis, parlant des interventions du Magistère, Mgr Marchetto a présenté les idées actuelles, en continuité avec la pensée de l’Eglise.

Ce sont le tourisme comme expérience vitale, l’attitude pastorale positive envers cette réalité polyédrique et transversale, le tourisme comme domaine pour l’exercice de la mission ecclésiale, la pastorale du tourisme qui doit être considérée comme faisant partie intégrante et essentielle de la pastorale ecclésiale, et la disposition de l’Eglise à unir sa contribution spécifique aux engagements des institutions et associations civiles dans ce secteur.

Les autres interventions de la première Journée insistèrent sur la réalité et sur les problèmes du tourisme aujourd’hui : les rapports entre éthique et tourisme, la collaboration entre les organismes civils et l’Eglise dans le cadre du tourisme religieux. La deuxième Journée a été consacrée à la réponse pastorale de l’Eglise au tourisme contemporain. (source : Fides)


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