Pour vivre
au rythme de l'Eglise universelle.
|
FlashPress - Infocatho |
du 27 au 30 mai 2009 (semaine 22) |
- En pleine révolution industrielle, Jeanne Emilie de Villeneuve et deux compagnes choisirent de s'occuper des plus démunies - jeunes ouvrières, malades et prostituées - dans une maison de Castres dont son père avait été maire. Leur Congrégation, intervenant dans les domaines de l'éducation, de la santé et du social, a vite essaimé en Afrique (1848), en Europe (1903), puis en Amérique latine (1904) et en Asie-Pacifique. Aujourd'hui, ont expliqué des soeurs de la Congrégation, les "Soeurs Bleues" sont au nombre de 617 réparties en quelque 120 communautés très insérées dans la vie des différents quartiers où elles se sont implantées. Quelque 800 personnes devraient venir de tous les continents pour assister à la béatification de Jeanne Emilie. La célébration, à laquelle devraient assister entre 4 et 5.000 personnes, sera présidée par Mgr Angelo Amato, légat du pape Benoît XVI et préfet de la Congrégation pour la cause des Saints. Quand l'Eglise catholique veut donner en exemple un de ses membres décédés, elle met en marche un processus de béatification : l'heureux élu sera déclaré "bienheureux" (beati). Ce n'est que par un autre processus, celui de la "canonisation", qu'un "bienheureux" est proclamé "saint". Dans le cas de Jeanne Emilie de Villeneuve, le processus de béatification a commencé en 1939 et s'est achevé en décembre 2007 par la reconnaissance d'un miracle qui a été attribué à la Congrégation. Ce "miracle" concerne la guérison d'une jeune Guinéenne, Binta Diaby, hospitalisée en Espagne et mystérieusement guérie après une visite aux soeurs Bleues. (source : CEF) |