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2009-06-11 -
LE PRINCE FAYÇAL D'ARABIE AU VATICAN

Le 5 juin, le Prince Saoud Al Fayçal ben Abdoulaziz Al Saoud, Ministre saoudien des Affaires étrangères, accompagné d'une délégation, a rencontre le cardinal Jean-Louis Tauran et Mgr .Pier Luigi Celata.

Ont participé à cette visite, Mgr. Andrew Vissanu Thanay-anan, Sous-secrétaire, et Mgr.Khaled Akasheh, Chef du département Islam. Le communiqué du Saint-Siège précise que les entretiens ont porté sur les suites de la Conférence de Madrid (16 - 18 juin 2008) qui, à l'initiative du Roi Abdallah d'Arabie, avait réuni les responsables des grandes religions".

La conférence de Madrid avait lancé un appel pour que soit mis fin aux conflits du Moyen Orient. Elle réunissait plus de 200 représentants religieux, des intellectuels et des théologiens du judaïsme, de l'islam, du christianisme, de l'hindouisme, du bouddhisme et d’autres confessions.

En prenant la parole lors d’une session du congrès, parrainé par la Ligue musulmane mondiale, Ahmed Hassan Hussein, juriste et expert de la Banque islamique de Dubaï, avait souligné que “les musulmans considèrent ceux qui ne le sont pas pareils qu’eux quant à leur humanité et origine”.

Najeed Gabriel, directeur de l’Organisme des droits de l’homme en Egypte, avait lancé un appel afin que “toutes les croyances s’engagent à trouver des instruments de compréhension réciproque”. En décrivant le dialogue interreligieux comme un “processus à long terme”, le vice-ministre de la Culture et de l’Information saoudite, Salih al Namlah, avait dit souhaiter que l’on arrive à “s’accepter et se respecter réciproquement” et décrit les diversités comme “une richesse pour l’humanité”.

Dans son intervention, le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, avait tenu à souligner que " les juifs, les chrétiens et les musulmans partagent un héritage commun malgré quelques chapitres de leur histoire commune faits d’incompréhensions, de polémiques, de persécutions et de conflits armés aussi."

" Mais aujourd’hui – avait ajouté le cardinal - nous pouvons dire que le dialogue d’Abraham existe et que le futur de l’Europe, du Moyen-Orient et du monde entier dans les années à venir dépendra de la capacité que les juifs, les chrétiens et les musulmans auront de vivre comme des frères”.

En transmettant la bénédiction de Benoît XVI à la conférence, le cardinal Tauran avait également souligné qu’ “ensemble, juifs, chrétiens et musulmans doivent prouver que les religions sont une source de paix et non pas de tension et de violence” et que “le Pape Benoît XVI est convaincu qu’un dialogue basé sur l’amour et la vérité entre les fidèles de ces trois religions est la meilleure façon pour faire en sorte que tous les peuples de la terre deviennent une seule et même famille”. (source : VIS)

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