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2009-07-18
A L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA KEK

Le pasteur Jean-Arnold de Clermont, président de la KEK, a ouvert le Congrès du cinquantenaire, en appelant à un "élan oecuménique européen", qui passe par un rapprochement avec les catholiques et les évangéliques.

La Conférence des Eglises européennes (KEK) regroupe les Eglises orthodoxes, protestantes, anglicanes et vielles-catholiques d´Europe. Sa 13e assemblée, ouverte le mercredi 17 à Lyon, se terminera le 21 juillet.

"Il existe déjà un processus de travail entre la KEK et l´Eglise catholique romaine, mais il est insuffisant. Le monde contemporain se moque de nos confrontations, il a besoin d´une parole commune des Eglises chrétiennes en Europe", a estimé le pasteur lors d´une conférence de presse. Et de souligner, que dans la pratique, dans chaque ville de France, les communautés chrétiennes travaillent déjà ensemble au quotidien, "par des prières en commun, sans avoir besoin de résolutions théologiques préalables."

"Chrétiens, nous osons l´espérance. A une époque où, sur toute la planète, des millions de gens désespèrent sous le poids de la crise économique mondiale et sont accablés d´incertitude", a déclaré le 15 juillet le primat de l´Eglise orthodoxe d´Albanie, l´archevêque Anastasios, dans la prédication qu´il a prononcée devant les délégués au service d´ouverture de l´assemblée, les invitant à être des fers de lance de la résistance à toutes les formes de violence et de racisme, et de la défense de la dignité des êtres humains.

L´assemblée avait été ouverte en avant-première par une célébration oecuménique avec le cardinal-archevêque de Lyon, Mgr Philippe Barbarin, ainsi que qu´avec l´archevêque Anastasios, chef de l´Eglise orthodoxe d´Albanie. Le patriarche de Constantinople, Bartholomée 1er, et le cardinal Barbarin célébreront les vêpres le samed 19 juillet.

Près de 300 délégués des 120 Eglises membres de la KEK - principalement anglicanes, orthodoxes et protestantes - et 500 autres participants vont passer en revue le travail de la KEK, fixer les priorités pour les six prochaines années et tenter d´élaborer une vision pour le mouvement oecuménique en Europe pour les deux prochaines décennies. La clôture en est fixée au 21 juillet , sur le thème "Appelés à une seule espérance en Christ", inspiré d´un passage de l´Epître de Paul aux Ephésiens (4,4).

Une ombre : l'absence de l''Église orhodoxe de Moscou. Les dirigeants de la Conférence des Eglises européennes (KEK) s´interrogent sur cette absence causée par le différend qui porte sur le refus de la KEK d´admettre en son sein, l'Église orthodoxe d'Estonie, liée au Patriarcat de Moscou. "Nous ne somme pas en train d´assister à une scission fondamentale au sein de la KEK, mais à un désengagement temporaire de la représentation", a déclaré à la presse, le 16 juillet, le vice-président de l´Assemblée, l´évêque Irinej, de l´Eglise orthodoxe serbe. "Nous maintenons le dialogue avec l´Eglise orthodoxe russe. Il n´a pas été suspendu." (source : KEK)

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