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FlashPress - Infocatho
du 2 au 8 août 2009 (semaine 32)
 

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2009-08-08 - FSSPX
ROME DOIT RECONNAITRE LES ERREURS DE VATICAN II

Questionné sur la façon dont
la Fraternité Saint Pie X se prépare aux prochaines discussions théologiques avec le Vatican, Mgr Tissier de Mallerais a répondu qu'il fallait aller dans un ordre croissant de difficulté." Nous allons émettre nos souhaits"

" Elles ne pourront pas s’ouvrir dès que Rome en aura fixé le cadre, a affirmé celui qui est considéré comme «l’intellectuel» du groupe, et apparaît comme le tenant d'une ligne dure assumée. Sans équivoque dans sa condamnation du Concile Vatican II, il n'hésite pas à afficher le fond de sa pensée en des termes qui ne font pas de place à la concession. Avec ce qu'il qualifie de «nouvelle religion» — le catholicisme depuis Vatican II —, il maintient qu'il refusera tout compromis

" Il faut aller dans un ordre croissant de difficulté, et résoudre un point après l’autre. Nous allons émettre nos souhaits."

" Il faut commencer par la liturgie ; ce serait le plus simple, car l’on pourra montrer la déficience du nouveau rite des ordinations sacerdotales, par exemple. Déficience qui, en revanche, lorsqu’on parle de la nouvelle messe, tient plutôt de la contradiction pure et simple; car c'est une nouvelle théologie qui s'y exprime, donc une autre religion."

" Ensuite doivent venir l’œcuménisme et de la liberté religieuse ; des thèmes qui sont beaucoup plus graves, parce qu’ils engagent la foi. La question de la collégialité des évêques ne peut venir qu’à la fin, car c’est la plus difficile.

Envisagez-vous la voie du compromis, qui permettrait que coexistent vos positions et celles de Rome ?

" Jamais nous ne signerons de compromis ; les discussions n’avanceront que si Rome réforme sa manière de voir et reconnaît les erreurs dans lesquelles le Concile a mené l’Eglise."..." Par conséquent, les discussions pourront et devront prendre le temps qu’il faudra.»

A côté de ces affirmations catégoriques, le supérieur général de la Fraternité sacerdotale, Mgr Bernard Fellay, artisan du rapprochement de la FSSPX avec Rome, cherche très clairement à ménager chacun en assurant les fidèles de sa fermeté, et Rome de son esprit de conciliation. Il cultive ainsi le flou dans ses déclarations comme pour ne fermer aucune porte. (source : La porte latine)


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