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2009-08-30 -
LE CARDINAL CANIZARES SOUHAITE UNE RÉVISION LITURGIQUE

Le Vatican n´envisage pas pour le moment de nouvelle réforme liturgique. " Il n´y actuellement aucune raison institutionnelle pour la modification des livres liturgiques en usage", a déclaré le porte-parole adjoint du Vatican, le P. Ciro Benedettini.

Le quotidien milanais "Il Giornale" avait fait état de recommandations adressées au pape par le Préfet de la Congrégation du Culte divin, le cardinal Canizares, pour renforcer la place du latin dans la liturgie et pour la communion dans la bouche. Selon ces informations, le prêtre devrait également à nouveau célébrer la messe dos au public.

Le Vatican dément ces rumeurs largement publiées sur des sites Internet ou dans des organes de presse. Le P. Ciro Benedettini, vice-directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a apporté le 24 août un démenti à ces rumeurs de changements dans le domaine liturgique, dans une déclaration reprise par Radio Vatican. « Pour le moment, a déclaré le Père Benedettini, il n'y a pas de proposition institutionnelle concernant une modification des livres liturgiques actuellement en vigueur ».

La réponse est claire : "Pas de proposition institutionnelle, pour le moment ." Serait-ce que les medias ont parlé trop vite. Mais pourtant le vaticaniste Andrea Tornielli évoquait le 26 août sur son blog des fait plus anciens.

" L'édition de ce jour du Giornale, publie les « propositions » votées en mars dernier par la plénière de la Congrégation du Culte Divin, et présentées le 4 avril à Benoit XVI par le cardinal Antonio Cañizares Llovera.

" Elles contiennent une première ébauche de cette « réforme de la réforme » liturgique que Ratzinger voudrait réaliser, en soulignant l'importance de l'adoration, en posant un frein à la créativité et aux abus, en donnant plus d'espace à la langue latine même dans le nouveau rite, en publiant des missels bilingues (avec le texte latin en vis-à-vis du texte traduit), en reconsidérant la question de l'orientation « versus Orientem » au moins au moment de la consécration, en réaffirmant que la distribution de la communion dans la main représente un indult, un fait extraordinaire, mais que la coutume doit rester de recevoir l'hostie directement dans la bouche. (source : VIS et Il Giornale)

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