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FlashPress - Infocatho |
du 01 au 03 septembre 2009 (semaine 36) |
- Il se sent concerné par la réforme liturgique qu'il espère et par le retour du chant grégorien. Passionné de Palestrina, dont il a édité les oeuvres, cet expert en liturgie comme aucun autre, a parcouru les campagnes toscanes et leurs immanquables processions populaires accompagnées par la fanfare, tout autant qu'il a vécu les fastes et les splendeurs de la « chapelle papale » dans les Palais apostoliques. Agé de 92 ans, il mérite d'être entendu. Que n'a-t-il pas vu depuis Vatican II : " Hélas, je ne sais pas si vous avez déjà assisté à des funérailles : Alléluias, applaudissements, des phrases loufoques, au point de se demander si ces gens ont déjà lu l’évangile : Notre-Seigneur lui-même pleure sur Lazare et sur la mort… Avec ce fade sentimentalisme, on ne respecte même pas la douleur d’une mère. J’aurais voulu vous montrer comment autrefois le peuple assistait à une messe des morts, avec quelle componction et quelle dévotion on entonnait le magnifique et terrible Dies Irae !" Après avoir évoqué " la corpulence éloquente et solide de Palestrina", il en vient aux "extravagances mal placées de Solesmes qui a cultivé un grégorien susurré, fruit lui aussi de cette pseudo restauration médiévalisante qui a eu tant de succès au XIXème siècle. C’était l’idée de l’opportunité d’une récupération archéologique, aussi bien en musique qu’en liturgie, d’un passé lointain dont nous auraient éloigné les « siècles obscurs » du Concile de Trente… De l’archéologisme, en somme, qui n’a rien à voir, absolument rien à voir avec la Tradition, car il veut récupérer ce qui finalement n’a peut-être jamais existé. Un peu comme certaines églises restaurées dans le style « pseudo roman » de Viollet-le-Duc." |