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2009-09-05 - Irak
UN APPEL À LA PAIX ET AU DIALOGUE

Un appel à la paix et au dialogue signé par une centaine de leaders religieux irakiens à l'initiative de Mgr Louis Sako, archevêque de l'Église chaldéenne de Kirkuk, dans le Nord-est de l'Irak, a été lancé aux dirigeants politiques.

"À l'occasion d'un repas organisé le week-end dernier en l'honneur du ramadan, les représentants de tous les courants religieux ont souscrit à l'appel, qui prône une véritable réconciliation pour le bien du pays et du peuple irakien", a déclaré Mgr Sako.

Plus de 50 dignitaires chrétiens et musulmans ont en effet lancé depuis la ville pétrolière de Kirkurk un appel à la paix et à la réconciliation en Irak.

Mgr Louis Sako, archevêque chaldéen de Kirkurk avait invité, à l´occasion du mois du Ramadan, les représentants chrétiens et musulmans à un repas "iftar" (repas pris chaque soir par les musulmans au coucher du soleil pendant le jeûne du ramadan).

L´appel de Kirkuk doit relever le fait que "nous sommes tous frères et enfants du même Dieu", a déclaré Mgr Sako, qui poursuit : "nous devons nous respecter mutuellement et collaborer pour le bien de notre pays."

" Le ramadan est aussi le temps de la rencontre et de la réconciliation. C´est pourquoi un repas "iftar" est une bonne occasion de se pardonner les uns les autres et de commencer une nouvelle vie", a insisté Mgr Sako.

L´Irak a besoin de "réconciliation et de dialogue", selon l´archevêque de Kirkuk. Pour lui, le gouvernement et les autorités de sécurité font tout leur possible, mais ne sont manifestement pas capables de contrôler la situation. Comme chrétiens, on ne "peut qu´espérer contre tout espoir".

"Nous n'avons plus la force de vivre dans une situation si difficile, nous voulons la paix et un dialogue civil... Les menaces, les armes et la guerre ne résoudront jamais les problèmes".

Le représentant des chrétiens à Kirkuk espère que l'influence des leaders religieux - sunnites, chiites et turcomans - aura des effets positifs pour la paix dans un pays éprouvé depuis plus de six ans par la guerre, les divisions et les violences. (source : Misna)

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