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FlashPress - Infocatho
du 13 au 16 septembre 2009 (semaine 38)
 

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2009-09-16 - Sri Lanka
ENFERMÉS DANS DES CAMPS DE "RÉHABILITATION".


Le gouvernement a refusé l´accès du Comité international de la Croix Rouge à un camp dit de réhabilitation", où sont enfermés 10.000 civils tamouls soupçonnés d´être d´anciens combattants rebelles ou des sympathisants sécessionnistes.

Ces faits ont été dénoncés par l´organisation humanitaire, entre autres chargée de superviser les conditions de vie des prisonniers de guerre, conformément à la Convention de Genève.
L´accès aux camps relève encore en effet du strict contrôle des autorités locales et des forces armées.

Le CICR mène depuis juillet de difficiles négociations avec les autorités pour déterminer les activités permises aux agents humanitaires dans les camps de réfugiés, qui regroupent près de 300.000 civils tamouls, qui ont pu fuir l´offensive finale de l´armée dans les territoires du Nord.

C´est la seconde fois en une semaine que le gouvernement adopte une position restrictive à l´encontre d´une organisation humanitaire dans l´exercice de ses fonctions, après que le ministère des Affaires étrangères a ordonné l´expulsion lundi dernier du porte-parole et responsable des communications du Fonds des Nations Unies pour l´Enfance (UNICEF) à Colombo, James Elder, pour propagande présumée en faveur des rebelles séparatistes tamouls.

Alors que la bataille battait son plein à Mullaittivu, James Elder avait diffusé en avril dernier des documents où il mettait en évidence les souffrances des enfants impliqués dans les combats opposant les soldats aux rebelles, à l´unisson de diverses sources faisant état de bombardements aériens et d´incursions fréquentes des forces armées dans des zones densément peuplées.

L´expulsion de James Elder a suscité les protestations officielles de l´UNICEF, qui a défendu le travail de son employé, et les critiques du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, qui a déclaré vouloir bientôt discuter de la question avec le président Mahinda Rajapakse. Suite à la virulente réaction de l´Onu, le ministère des Affaires étrangères a allégué des problèmes avec le visa pour l´intéressés. (source : Misna
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