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FlashPress - Infocatho |
du 20 au 23 septembre 2009 (semaine 39) |
- "Quiconque accepte d'assumer un mandat politique doit être conscient de la mesure et de la sobriété, de la discipline et de l'honneur que cela implique, comme le rappelle notre Constitution", a déclaré le cardinal en ouvrant une réunion du conseil permanent de la CEI. Le cardinal a rappelé les déclarations du pape Benoît XVI sur "l'importance des valeurs éthiques et morales en politique" faites début juillet. "Nous invitons chacun - individus, groupes, institutions - à regarder vers l'avant, à thésauriser sur l'expérience avec une capacité d'autocritique qui soit à même de dépasser un climat de tension diffuse et d'opposition permanente qui ne fait que du mal à la société. Il est urgent et nécessaire pour tous et chacun de gagner en sérénité", a-t-il ajouté. Le Cavaliere est empêtré depuis plusieurs mois dans des scandales, dont la presse nationale et internationale s'est faite le relais, notamment une relation intime présumée avec une mineure et avec des prostituées. Le directeur du journal de la CEI Avvenire, Dino Boffo, qui avait critiqué dans des éditoriaux le comportement du chef du gouvernement, a démissionné début septembre sous le coup d'attaques répétées d'un quotidien de la famille Berlusconi. Le cardinal Bagnasco est revenu sur cet événement au début de son intervention : "Nous avons encore en mémoire un épisode amer qui, injustement dirigé envers une personne dédiée à donner une voix à notre communauté, a fini par nous toucher tous un peu". "La violence de l'attaque ne peut qu'être une nouvelle fois stigmatisée", a insisté le cardinal Bagnasco. (source : CEI) |