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du 24 au 26 septembre 2009 (semaine 39)
 

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2009-09-26 - Philippines
POURSUITE DES EFFORTS POUR LA PAIX

Un groupe de médiation formé des leaders religieux : la Conférence des Évêques et des Ulama musulmans est en train d’organiser la “Semaine pour la Paix”, qui sera célébrée à Mindanao du 29 novembre au 3 décembre
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Pendant ce temps, la pression militaire de l’armée des Philippines dans l’île de l’extrême sud de l’archipel, où se battent des groupes terroristes et des mouvements historiques de guérilléros tels que le Moro Islamic Liberation Front (MILF), se fait toujours plus intense : durant les derniers jours, les militaires, après de durs combats, ont conquit un des bastions du groupe terroriste “Abu Sayyaf”, retranché sur une colline de l’île de Jolo.

Dans les combats pour vaincre le fort – capable d’abriter environ 500 personnes dans des tranchées et des bunkers fortifiés – plus de 30 membres du groupe Abu Sayyaf ont été tués et 8 militaires sont tombés, comme l’a annoncé le général Benjamin Dolorfino, responsable militaire dans le sud du pays. L’armée a aussi annoncé la capture da Camarudin Hadji Ali, recherché avec le commandant Ameril Umbra Kato, fuyards du MILF et accusés d’avoir brisé une trêve de 5 années par des actes de violence et de terrorisme.

Le groupe Abu Sayyaf a été créé au début des années 90 et est responsable des nombreux attentats et de séquestrations massives dans le but de commettre des exactions dans le sud des Philippines, en particulier contre les chrétiens et les étrangers.

Au niveau politique, le gouvernement et le MILF ont accepté de créer un nouveau groupe de médiation pour chercher à relancer le processus de paix. Une telle contribution vient aussi des leaders religieux : la Conférence des Évêques et des Ulama musulmans (Bishop Ulama Conference) qui organise la “Semaine pour la Paix”, qui sera célébrée à Mindanao du 29 novembre au 3 décembre.

Cette initiative en est à sa 11ème édition ; elle est née pour sensibiliser et faire participer toute la population au processus de paix. Les leaders religieux de la BUC – affirme une note qui annonce la Semaine – connaissent clairement leur rôle déterminant à faire grandir l’exigence de paix. Une des modalités pour parvenir à l’objectif est de construire des ponts entre la communauté chrétienne et celle musulmane, surtout à travers des initiatives en particulier celles qui existent dans le domaine de l’instruction et du développement humain des jeunes.

A l’Université catholique de Notre Dame, plus de la moitié des inscrits sont des jeunes musulmans. (source : Agence Fides)


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