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du 27 au 30 septembre 2009 (semaine 40)
 

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2009-09-30 - Hongrie
SYNCRÉTISME ET NÉO-PAGANISME

Les évêques hongrois viennent de publier une lettre à tous leurs fidèles pour leur signifier leur «non» au syncrétisme et au néo-paganisme, lettre distribuée et lue dans toutes les églises et paroisses le dimanche 20 septembre.

Les évêques hongrois sont préoccupés par la laïcité, l'hédonisme, le «néo-paganisme, mais aussi le syncrétisme, l'occultisme et spiritualisme qui se développent dans le pays. " Nous avons une expérience qui est comme la cueillette d'une sorte de paganisme. Comme après la mort de saint Etienne, le paganisme aujourd'hui encore attaque le christianisme."

Il ya quelques années, nous avions pensé que la sécularisation constituait presque le seul danger. L'idole de l'hédonisme continue d'être présent dans notre peuple, mais désormais également un néo-paganisme qui devient de plus en plus fort."

" Pendant les décennies du communisme, poursuivent les évêques, on a tenté de nous faire oublier tout ce qui pouvait confirmer notre identité hongroise et chrétienne. En ce sens, on a essayé de nous inculquer un complexe d'infériorité.

" Nous avons besoin de redécouvrir notre identité et de chercher à éduquer les vraies valeurs du patrimoine hongrois dans les domaines culturel, historique et scientifique. Notre identité est chrétienne la révélation du Christ s'incarne aussi dans la culture hongroise, l'a élevée et et consacrée. Notre vieille culture "en fait" est incompréhensible sans la foi chrétienne."

"Une attaque contre notre foi catholique" est aussi celle "des idées du libéralisme qui cherchent à imposer une dictature du relativisme, une vision du monde autre que celle de la vérité elle-même. Ce courant propage la culture de mort au lieu de respecter de la vie. Il conduit à refuser ou relativiser la différence entre les hommes et les femmes, le mariage et la famille. "
D'où la nécessité de réaffirmer le "plan de Dieu, Créateur de l'homme, pour la famille, la culture et la nation."

" Dans le contexte de la mondialisation - conclut le rapport de la Conférence des évêques - nous professons la religion catholique. La vérité n'est pas internationale, mais supranationale, catholique, mais pour être réelle, elle soit être incarnée dans les cultures nationales ". (source : MKPK)


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