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FlashPress - Infocatho
du 27 au 30 septembre 2009 (semaine 40)
 

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2009-09-30 -
LE SYNODE DES ÉVÊQUES DU MOYEN-ORIENT


A l'occasion de l'annonce du Synode des évêques du Moyen Orient, le Patriarche Fouad Twal a exprimé au micro de Radio Vatican ses attentes et ses espoirs, vue la situation dans laquelle vivent les chrétiens, mais aussi les musulmans et les juifs.

" Nous avons senti nous aussi le besoin de mettre sur la table nos peurs, nos angoisses, nos aspirations, voire quelques propositions pour l'avenir, de manière à confirmer nos fidèles dans leur foi, à consolider leur présence et à contrer cette hémorragie humaine qu'est l'immigration. Nous ressentons le besoin d'être avec le Saint-Siège, sous les auspices du Saint-Père, ici à Rome.

" Au cours de cette commission pré-synodale, il est vrai que nous avons tenu compte de cette dimension mondiale, interreligieuse et œcuménique du Moyen-Orient. Mais pour nous, catholiques de différents rites, la première chose à faire, c'est d'être unis entre nous.

" Ensuite vient le dialogue avec l'Islam, avec Israël. Tant de problèmes nous tiennent à cœur. Nous devons faire participer au maximum nos fidèles, ils doivent participer au maximum et être impliqués dans ce processus de renouvellement. Si tel est le cas, j'espère que nous trouverons un remède à toutes ces angoisses, toutes ces peurs, tous ces obstacles, tous ces problèmes que nous vivons.

" Nous sommes conscient d'être encore une Eglise du calvaire, une Eglise qui porte la croix et qui a souvent l'impression que ce chemin de croix n'en finit pas. Nous venons ici déjà blessés, souffrants, mais également remplis d'espérance ; et après le passage du Saint-Père chez nous en Terre Sainte, en Jordanie, en Palestine et en Israël, je viens demander la solidarité et la prière auprès de toute l'Eglise universelle, exhortant les conférences épiscopales, les chrétiens, à se sentir coresponsables de la communauté chrétienne qui reste en Terre Sainte.

" Et je ne fais que répéter cet appel que le Saint-Père a déjà lancé en demandant plus de prières, plus de solidarité, plus de proximité. Et vous serez tous les bienvenus en Terre Sainte !

" Espérons que le Terre Sainte ne reste pas pour toujours une terre de conflit. A nous de donner du temps au temps, et de ne jamais perdre espoir. Un jour nous aurons la joie de vivre en paix, d'avoir une vie normale. Nous ne demandons aucun privilège. Nous voulons vivre une vie normale, comme tous les autres peuples, et nous ne l'avons pas encore.

" Le Seigneur nous l'a dit : "Si quelqu'un veut me suivre, qu'il porte sa croix." Nous la portons, dans l'espoir d'avoir un jour la joie de vivre." (source : Radio-Vatican)


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