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2009-10-07 - RD Congo
LES ÉGLISES PEUVENT AIDER A ARRÊTER L'HÉCATOMBE

Le Secrétaire général de la Santé publique de la RD Congo, Pierre Lokadi, est convaincu que pour arrêter l'hécatombe et diminuer considérablement les décès d'enfants dans le pays, il faut être aidé par les confessions religieuses.

Il l'a dit lors de l'ouverture de la « Formation des délégués de cinq principales confessions religieuses sur la promotion des pratiques familiales essentielles dans le contexte de mise en oeuvre de la « Stratégie africaine de survie et de développement de l'enfant » (SASDE).SASDE », le lundi 28 septembre, au Centre d'accueil Mgr Shaumba, dans la commune de la Gombe.

Le pays doit faire face à une mortalité infantile très préoccupante d'enfants de moins de cinq ans. Les statistiques restent formelles : 502.000 enfants de moins de 5 ans sont morts en 2007. 6 à 8 cas de décès sur 10 surviennent avant que le malade n'atteigne un centre de santé ou dans les 30 minutes qui suivent son arrivée dans un centre de santé. Les principales causes ds décès sont le paludisme, les infections respiratoires aiguës (en particulier la pneumonie), les maladies diarrhéiques, la rougeole, le Vih/Sida et les anémies. La malnutrition reste la toile de fond de toutes ces affections.

Pour le Secrétaire général Pierre Lokadi les services de santé ne parviennent à sensibiliser que 30% de la population, tandis que la partie restante peut être atteinte en utilisant les structures des Églises ont un poids considérable que la Santé publique n'a pas assez exploité.

Enfin, il a constaté que les interventions préconisées par l'Unicef au niveau de ces pratiques familiales essentielles de santé ont un haut impact et un coût réduit ; elles sont à la portée de n'importe quelle famille.

Pierrette Vu Thi, représentante de l'Unicef en RD Congo, fait remarquer qu'elle soutientles instances gouvernementales qui ont opté, avec justesse, pour une action vigoureuse et accélérée dans le cadre de la mise en oeuvre de la « Stratégie africaine de survie et de développement de l'enfant » (SASDE).

C'est dans ce sens qu'il faut comprendre l'intérêt que l'Unicef porte au partenariat avec les cinq principales confessions religieuses du pays : l'Eglise catholique ; l'Eglise du Christ au Congo (ECC); l'Eglise de Jésus-Christ de Simon Kimbangu ; l'Eglise du Réveil au Congo et la Communauté islamique en RDC.

Elle souligne en effet qu'avec les confessions religieuses, il est possible d'atteindre au moins 30 millions de familles en RDC. (source : Allafrica)

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