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du 19 au 22 octobre 2009 (semaine 43)
 

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2009-10-22 - Soudan
DES CHRÉTIENS MARTYRS ET CRUCIFIÉS

En marge des travaux du synode, dans un entretien à Radio Vatican, Mgr Hiiboro Kussala, évêque du diocèse de Tombura Yambio (Sud-Soudan), a fait état d'un tragique épisode survenu en août dernier : la crucifixion de sept ôtages.

Ce jour-là fait savoir Mgr Kussala, des rebelles - prétendument ougandais - avaient pénétré dans l'église de sa paroisse et pris en otage plusieurs personnes, des adolescents pour la plupart, dont sept avaient été tués et crucifiés aux arbres peu après.

L'on comprend au travers des événements qui se déroulent chaque jour dans
plusieurs régions du Centre de l'Afrique, le pourquoi de l'insistance des évêques au Synode pour la réconciliation et la paix.

Cet
te contribution en faveur de la paix dans la région a en revanche été illustré par Mgr Giuseppe Franzelli, évêque de Lira (Ouganda), à la frontière du Sud-Soudan, et missionnaire combonien : l'initiative a été promue par le Sudan Catholic Radio Network (réseau de stations radiophoniques catholiques fondé avec le soutien des Instituts missionnaires comboniens, en collaboration avec les évêques locaux et l'aide d'organisations catholiques internationales) et, une fois achevée, reliera les huit diocèses de la région, "dépassant les divisions ethniques et supportant le processus de paix et de réconciliation au Soudan".

À l'unisson, Mgr John Baptist Odama, archevêque de Gulu (Ouganda), a déclaré : "Dans notre travail en faveur du développement, de la réconciliation, de la justice et de la paix, nous portons les valeurs d’un respect de la vie qui est à la fois un fort contre-témoignage à la violence et un soutien aux conditions nécessaires à la vie: amour familial, éducation, soins médicaux, postes de travail, logements, etc.".

Après avoir évoqué le conflit qui a affecté pendant près de 20 ans le Nord du pays, où les rebelles de l'Armée de résistance du seigneur (Lra) ont commis des violences inouïes sur les civils et en particulier sur les enfants, Mgr Odama a rappelé que la violence la plus diffuse sur le continent africain "c’est la violence de la faim, du manque d’opportunité éducatives, de la carence de soins médicaux adaptés et de conditions de vie inadaptées dans des bidonvilles et dans des camps de réfugiés". (source :
Misna)

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