Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 22 au 24 octobre 2009 (semaine 43)
 

-
2009-10-24 - Argentine
L'ÉGALITÉ DES DROITS POUR TOUS LES ENFANTS

La Commission nationale Justice et Paix de l’Argentine a présenté, le 20 octobre, une proposition sur un droit universel pour tous les enfants du pays, intitulé : “Revenu de base pour l’Égalité, la Justice et l’Enfance” (B.I.E.N).

Cette proposition a pour objectif
d'étendre les droits de l'enfant pour que soit établie l’égalité pour le développement humain et tendre à une sécurité sociale pour tous, comme l’a rendu public cette même Commission.

Entre autre, le B.I.E.N. propose d’“assimiler le droit à l’allocation familial pour les enfants à tous les enfants, adolescents et femmes enceintes en situation de vulnérabilité sociale, indépendamment de la condition économique, sociale, ou de travail des parents”.

Comme l’a déclaré le Président de Justice et Paix, Eduardo Serantes, dans le cadre de la Semaine Sociale de Mar del Plata, le 11 octobre, la proposition “aspire à se convertir en une politique de l’État indépendamment du gouvernement en place”.

En effet, ce sera transmis “au gouvernement et aux législateurs avec l’intention d’offrir encore une contribution au débat”, justement en considérant qu’“il est nécessaire qu’émerge un profond débat et qu’il soit enrichi par tout le monde”. Assurément – a précisé en cette occasion Serantes -, “un droit universel ne résout pas totalement le problème de la pauvreté”, mais il sera nécessaire de “le compléter avec d’autres politiques et de le soutenir avec l’appui de la société civile dans sa totalité”.

Tout cela ne peut se faire sans “corriger l’inégalité d’origine aujourd’hui existante et d’accomplir les données de la Constitution, les Traités et les Lois relatives à la protection de l’Enfance”. En attendant, la Commission nationale Justice et Paix, qui compte comme conseiller l’évêque de San Isidro, Mgr Jorge Casaretto, président de la Commission épiscopale de la Pastorale Sociale, a exprimé sa confiance dans le fait que “à travers un dialogue institutionnel mûr on peut mettre en évidence les lois les plus adaptées po ur répondre aux nécessités urgentes de nos frères les plus pauvres, en s’éloignant d’attitudes qui peuvent augmenter les divisions et la fragmentation de notre société”. (source :
Fides)

Retour aux dépêches