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FlashPress - Infocatho
du 8 au 11 novembre 2009 (semaine 46)
 

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2009-11-11
ILS ONT BESOIN DES GESTES QUOTIDIENS DU PARTAGE


Benoît XVI a exhorté les sociétés purement matérialistes à accueillir et à respecter les migrants, le 9 novembre, en recevant en audience au Vatican les participants au 6ème Congrès mondial sur la "pastorale des migrants et des réfugiés".

Ce congrès a lieu au Vatican du 9 au 12 novembre. Il doit réfléchir à la réponse pastorale à donner au phénomène migratoire qu´entraîne la mondialisation. Il était organisé par le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement.

Le pape a appelé les hommes à avoir des "gestes quotidiens de partage, d´engagement et de sollicitude" envers les plus pauvres et a dénoncé les conditions de travail indignes des migrants.

Déplorant que "beaucoup de migrants abandonnent leur pays pour fuir des conditions de vie humainement inacceptables sans trouver pour autant l´accueil qu´ils espéraient", le pape a invité à "réfléchir sur les conséquences d´une société essentiellement fondée sur le simple développement matériel".

Aux yeux de Benoît XVI, les migrations invitent au contraire "à mettre en lumière (...) la valeur de l´accueil, de l´hospitalité et de l´amour pour le prochain". Ceci, a-t-il expliqué, se traduit par des "gestes quotidiens de partage, d´engagement et de sollicitude envers les autres, spécialement envers les plus pauvres".

En outre, selon le pape, "il ne peut y avoir de développement réel si l´on ne favorise pas la rencontre entre les peuples, le dialogue entre les cultures et le respect des différences légitimes".

Devant les participants au congrès, le pape a souligné que l´Eglise invitait les fidèles "à ouvrir leur coeur aux migrants et à leurs familles", avant de rappeler que les migrants n´étaient "pas seulement un ‘problème´, mais constituent une ‘ressource´ qu´il faut savoir valoriser de façon appropriée".

Benoît XVI a également dénoncé les conditions de travail des migrants, souvent "contraints à abandonner leurs terres et leurs communautés d´origine et disposés à travailler dans des conditions qui ne sont pas conformes à la dignité humaine". (source : VIS)


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