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du 15 au 18 novembre 2009 (semaine 47)
 

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2009-11-18 -
POUR UNE RÉFORME DU DROIT DE VETO A L'ONU


Le Saint-Siège demande une réforme du droit de veto de l´ONU,
accordé uniquement aux 5 membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unie, un système qui a provoqué des violations de la dignité humaine.

Mgr Celestino Migliore, Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies à New York, a demandé le 13 novembre une réforme du droit de veto accordé uniquement aux 5 membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.

Si "l´abolition du droit de veto semble difficilement faisable, (...) sa réforme semble plus appropriée et réaliste", a ainsi affirmé Mgr Migliore qui intervenait sur le fonctionnement du Conseil de sécurité de l´organisation des Nations unies, composé de 5 membres permanents (Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne) et de 10 membres non-permanents.

Dans son allocution, il a d´abord souhaité rappeler les nombreuses fois où, au cours de l´histoire, "le recours au droit de veto a ralenti et même empêché la résolution de problèmes cruciaux pour la paix et la sécurité internationales, permettant dès lors des violations de la liberté et de la dignité de l´homme".

Aux yeux du diplomate du Vatican, "la réforme du droit de veto est d´autant plus nécessaire" à l´époque actuelle, marquée par "le paradoxe évident d´un consensus multilatéral qui continue d´être compromis car encore subordonné aux décisions de quelques-uns, alors que les problèmes mondiaux demandent l´intervention de la communauté internationale sous forme d´action collective".

Mgr Migliore a ensuite lancé quelques pistes, en souhaitant d´abord que les titulaires du droit de veto s´engagent à ne pas y avoir recours en cas de "génocide, crimes contre l´humanité, crimes de guerre, violations importantes du droit international humanitaire et actes similaires".

L´Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies a également demandé plus de "transparence", de "fiabilité" et de "flexibilité" de la part des membres permanents du Conseil de sécurité pour ne pas compromettre l´élaboration même des résolutions par un veto prématuré. (source : VIS)

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