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du 23 au 26 novembre 2009 (semaine 48)
 

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2009-11-26 - Audience du mercredi
VERS LA CONTEMPLATION DE LA RÉALITÉ CÉLESTE


Au cours de l'audience générale Benoît XVI a évoqué deux moines de l’ancienne abbaye bénédictine Saint Victor de Paris, Hugues et Richard, représentants éminents de la théologie monastique et scolastique du XIIème siècle.

Du premier, on sait peu de choses. Originaire de Saxe ou de Flandre, il mourut en 1141, ayant atteint une grande notoriété, au point d’être surnommé le Second saint Augustin pour avoir allié étude ses sciences et de la théologie.

Hugues de St.Victor “ est un représentant parfait d’une théologie monastique qui était entièrement fondée sur l’exégèse biblique... Avant de découvrir le symbolisme et l’enseignement moral des récits biblique, il entendait rechercher la signification de l’histoire rapportée par l’Ecriture ”.

Hugues considérait que “ sans cela on courrait le risque d’un grammairien ignorant l’alphabet. Qui connaît le sens des récits de la Bible comprend que les évènements de l’existence sont marquées par la Providence, selon un dessein bien ordonné...respectueux de la liberté et de la responsabilité humaine ”.

Evoquant le traité De Sacramentis Christianae Fidei, le Pape rappelle qu’Hugues de St.Victor y indique les éléments définissant un sacrement, son institution par le Christ, la communication de la grâce, l’analogie entre élément visible et élément invisibles, dons de Dieu.

... " Aujourd’hui encore, les liturgistes et les prêtres doivent mettre en valeur avec grande sagesse pastorale les signes que contiennent les rites, et soigner leur catéchèse afin que toute cérémonie sacramentale soit vécue avec dévotion, intensité et enthousiasme spirituel ”.

Richard de St.Victor, a poursuivi le Saint-Père, était un écossais devenu prieur de l’abbaye parisienne entre 1162 et 1172, année de sa mort. Dans ses travaux bibliques, il privilégia, à l’inverse de son maître Hughes, “ le sens allégorique, la signification symbolique de l’Ecriture.

..." Il invitait les fidèles à exercer les diverses vertus selon la raison et en disciplinant leurs sentiments, affections et émotions. C’est seulement lorsqu’il a atteint l’équilibre et la sagesse en la matière que l’homme est prêt à la contemplation ”. 

Hugues et Richard “élèvent l’âme vers la contemplation de la réalité céleste ”, vers la Trinité qui est “ la communion parfaite. Le monde changerait si dans les familles, dans les paroisses et les communautés, les rapports étaient vécus à l’exemple de la Trinité, dont chaque Personne vit non seulement dans les autres, mais les unes pour les autres ! ”. (source : VIS)   

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