26.06.04
- Finlande : Dans l'Eglise évangélique luthérienne.
Une étude réalisée sur l'engagement des employés de l'Eglise évangélique
luthérfienne de Finlandeet portant entre autres sur certaines
domaines de la foi a suscité un vif débat au niveau national et divisé
l'opinion.
L'enquête effectuée par "Kati Niermela", chargée de recherches auprès
de l'Institut de recherche de l'Eglise de Finlande, et diffusée cette
année, a été largement reprise dans les médias. Le débat portait entre
autres sur la question de savoir si les employés et les paroissiens
de l'Eglise évangélique luthérienne de Finlande devaient croire à "la
doctrine de l'enfer" ou non.
85% des 5,2 millions des finlandais sont membres de l'Eglise luthérienne.
C'est la première étude de la sorte publiée dans le pays. Selon les
évêques luthériens interviewés, il est important de suivre la foi chrétienne
et la doctrine de l'Eglise, mais il n'est pas interdit de repenser sa
foi. Le doute devrait être vu comme faisant partie de la foi.
Les responsables de l'Eglise ont pu conclure avec satisfaction que l'engagement
des employés de l'Eglise, démontré par l'enquête, était très fort. Un
exemple: la majorité des collaborateurs de l'Eglise (95%) disent croire
en Dieu comme la doctrine de l'Eglise l'enseigne. Par ailleurs, 3% disent
croire en Dieu mais d'une façon différente de celle enseignée par l'Eglise
et 2% sont incertains ou doutent de l'existence de Dieu. Aucun d'entre
eux n'a cependant nié l'existence de Dieu.
Jésus fait l'unanimité Les collaborateurs de l'Eglise ont été unanimes
à dire que Jésus est le fils de Dieu et qu'il est ressuscité d'entre
les morts. Parmi eux, 9 sur 10 croient en ces affirmations. La plupart
des autres les considèrent comme probables; 89% des employés croient
fermement en la résurrection de Jésus et 8% l'estiment probable.
Parmi les collaborateurs de l'Eglise, les opinions varient sur ce qui
se passe après la mort. L'existence de l'enfer a été un sujet de division:
69% y croient fermement, 16% l'estiment probable, et 1% des personnes
interrogées n'y croient pas.
L'étude révèle par ailleurs que 15% des employés de l'Eglise, le plus
souvent ceux qui travaillent avec des enfants, pensent que tous peuvent
être sauvés. Et parmi le clergé, c'est une personne sur dix. (source
: apic/eni)
Pour plus d'informations : Agence ENI
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