Infocatho - Dépèches des 13 et 14 septembre.

JEAN PAUL II ET DE NOMBREUSES PERSONNALITES DEPLORENT LA MORT DU PATRIARCHE D'ALEXANDRIE.
LE 21 SEPTEMBRE, LES EGLISES DU MONDE ENTIER PRIERONT POUR LA PAIX.
LES EVEQUES NE SONT PAS QUE DES ADMINISTRATEURS.
OU SONT LES LIMITES DE L'EUTHANASIE EN PARTICULIER POUR LES MOINS DE 12 ANS.
LA COLLABORATION ENTRE LES RELIGIONS EST DEVENUE UNE NECESSITE.
LA CHARTE EUROPEENNE DE L'INTERDEPENDANCE
JERUSALEM NE PEUT ETRE QU'UN SIMPLE MUSEE DE PIERRES POUR LES CHRETIENS.
CHINE : DE NOUVELLES ARRESTATIONS CES DERNIERES SEMAINES.
USA : MANIFESTATIONS CONTRE LA BASE MILITAIRE DE FORT BENNING.
SUISSE : LES SACRISTAINS DOIVENT AUSSI SE CONDUIRE EN DIPLOMATES.
DANEMARK : L'EGLISE HESITE FACE AU MARIAGE DES COUPLES HOMOSEXUELS.
CAMEROUN : UN BUREAU DIOCESAIN POUR LA COOPERATION INTERNATIONALE

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JEAN PAUL II ET DE NOMBREUSES PERSONNALITES DEPLORENT LA MORT DU PATRIARCHE D'ALEXANDRIE.

Le pape se dit "profondément attristé par la mort tragique de SB Pierre VII, patriarche de l'illustre siège alexandrin".

"Cette mort tragique lors d'un voyage vers le Saint Mont Athos est source d'une grande douleur pour les Eglises sœurs orthodoxes du patriarcat d'Alexandrie, pour l'évêque de Rome et toute l'Eglise catholique, pour tous ceux aussi qui appréciaient le ministère du défunt patriarche auprès de l’Eglise en Afrique et son engagement pour l'unité des Chrétiens", écrit Jean-Paul II.

Il dit évoquer "avec gratitude" leurs "échanges de correspondance fraternels", leur "proximité spirituelle", la participation du patriarcat orthodoxe d’Alexandrie à des "événements significatifs comme la Journée mondiale de prière pour la Paix dans le monde", à Assise en janvier 2002, et ses "contributions constructives au dialogue théologique au sein des Eglises orthodoxes dans leur ensemble comme dans la Commission mixte internationale".

Après avoir prié pour les défunts de cet accident, le pape conclut : "J'invoque aussi l'esprit de sagesse, afin qu'il inspire et soutienne le patriarcat d'Alexandrie en ce moment douloureux".

Le patriarche oecuménique Bartholomée 1er a exprimé dès la nuit de samedi à dimanche sa "douleur". "C'est très difficile de croire que le patriarche d'Alexandrie ne se trouve plus en vie, ce dynamique et actif patriarche, frère affectueux des Grecs et des indigènes africains, qui laisse une importante oeuvre de missionnaire sur le continent africain",

"Cette grande perte a frappé toute l'Orthodoxie", affirme le patriarche de toutes les Russies, Alexis II, dans un message au concile de l'Eglise orthodoxe d'Alexandrie. "Aujourd'hui je n'ai pas de mots pour exprimer la mesure de notre tristesse",

Les obsèques de Pétros VII seront célébrées mercredi après-midi au Caire. Les patriarches de Turquie, de Serbie, d'Antioche, de Jérusalem et l'archevêque d'Athènes sont également attendus aux obsèques, auxquelles devrait assister aussi le patriarche copte-orthodoxe Chenouda III. (source et information : VIS et SOP)

LE 21 SEPTEMBRE, LES EGLISES DU MONDE ENTIER PRIERONT POUR LA PAIX.

Les Eglises, membres du Conseil oecuménique des Eglises, représentant plus de 550 millions de chrétiens du monde entier, ont été invitées pour la première fois à faire du 21 septembre la Journée internationale de prière pour la paix. L'initiative du COE est liée à la Journée internationale de la paix instaurée par l'Assemblée générale des Nations Unies, effort mondial voulu comme une journée de cessez-le-feu et de non-violence et comme une occasion d'informer et de sensibiliser le public. La Journée de la paix des Nations Unies veut encourager des personnes des milieux les plus divers à réfléchir ensemble à ce qu'elles peuvent faire pour la paix.

Cette demande du COE s'inscrit égalment dans le cadre de sa Décennie "vaincre la violence" : les Eglises en quête de réconciliation et de paix (2001-2010). Le Conseil oecuménique des Eglises appelle ses Eglises membres à prier pour la paix le 21 septembre, ou le dimanche précédant ou suivant ce jour. Cette année, la Décennie "vaincre la violence" (DVV) met un accent spécial sur les Etats-Unis, autour du thème : "La force et la promesse de la paix". Dans ce contexte, le secrétaire général du COE Samuel Kobia a les Eglises membres à "prier tout particulièrement pour les Eglises et communautés religieuses des Etats-Unis qui, en ces temps difficiles, investissent beaucoup d'énergie au service de la paix et de la justice". (source et information : ENI - COE - http://www.vaincrelaviolence.org/paix2004)

LES EVEQUES NE SONT PAS QUE DES ADMINISTRATEURS.

La visite "ad limina" des évêques des USA et le réunion à Rome des évêques nouvellement nommés ont été l'occasion de rappeler le rôle pastoral de l'évêque dans la situation actuelle de l'Eglise, tant aux USA que dans le monde. Jean Paul II a ainsi souligné que "l'Eglise n'était seulement et véritablement réformée, que lorsqu'elle se tourne vers ses origines en se réappropriant consciencieusement la tradition apostolique, dans une réévaluation purifiée de ses institutions, à la lumière de l'Evangile".

"Les circonstances présentes devraient conduire l'Eglise américaine à un discernement spirituel et critique de certains de ses modes de gouvernance", a poursuivi le pape. "Même au nom du souci légitime de la bonne administration, on ne peut courir le risque de couper le pasteur des membres de son groupe et de ternir son image de père et de frère." S'appuyant sur les textes conciliaires et ceux du magistère, le pape a ainsi rappelé aux évêques américains, qu'ils devaient être des "témoins", des "professeurs", "des modèles de sainteté", car "le pouvoir sacré ne peut légitimement s'exercer que par l'autorité morale", d'une vie irréprochable.

" La douloureuse période d'auto-examen, provoquée par les événements des deux dernières années, ne donnera ses fruits que si elle conduit l'ensemble de la communauté catholique américaine à une compréhension plus profonde de la véritable nature et mission de l'Eglise".

Dans une perspective toute proche, le cardinal Hoyos a explicité le rôle de l’évêque et l’exercice de sa charge d’enseignement lors du séminaire organisé par la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples pour 118 évêques récemment nommés. Il a abordé ce thème sous trois angles : la racine sacramentelle du document romain "Munus Docendi", la finalité évangélisatrice et missionnaire du ministère épiscopal, l’inculturation et le dialogue interreligieux.

"Le Christ se rend présent en nous, Pasteurs visibles aux yeux des fidèles, de façon à ce que ‘de manière éminente et visible’, nous représentions le Christ maître lui-même, Pasteur et pontife, et agissions en sa personne."… "Dans l’exercice de notre ministère, et dans la programmation des activités pastorales de nos diocèses, nous devons toujours nous souvenir que la parole de l’Evêque n’est jamais seulement un message ou la transmission d’une information : elle a un contenu salvifique, parce que le Christ opère en elle".

Pour ce qui est de l’inculturation, "annoncer et témoigner du mystère du Christ est le critère et la source de toute inculturation authentique". C’est un processus profond qui requiert les temps justes, que "nous jugeons souvent trop lents ou trop longs parce que nous vivons contaminés par l’idolâtrie de l’efficacité et des résultats immédiats, par la culture des résultats poudre aux yeux et à tout prix". (source : Service de presse du Vatican)

OU SONT LES LIMITES DE L'EUTHANASIE EN PARTICULIER POUR LES MOINS DE 12 ANS.

L’Académie pontificale pour la Vie proteste contre le protocole hollandais sur l’extension éventuelle de l’euthanasie à des enfants de moins de 12 ans. "Ce dernier accord médico-judiciaire dépasse la limite établie par les codes d'Helsinki", dénonce Mgr Sgreccia, vice-président de cette Académie, qui, dans l'Osservatore Romano, déplore à la fois une "anesthésie" de la société, le "relativisme moral" ambiant et la domination des critères économiques. Il précise qu’il réagit aux informations publiées dans la presse, et qu’il considère "hélas comme fondées", émanant du Dr Edward Verhagen, directeur de la clinique de Groningen, qui aurait passé cet accord avec les autorités judiciaires hollandaises.

"L'euthanasie serait permise (…) même pour les enfants de moins de 12 ans, y compris les nouveau-nés, pour qui l’on ne peut certainement pas parler d'accord valide". Et même si l’accord établirait "avec une extrême rigueur", toutes "les procédures que doivent suivre les médecins" en vue de la "libération de la douleur", par l'euthanasie, d'enfants gravement malades, Mgr Sgreccia craint ce qu’il appelle "la loi du plan incliné" : "Une fois admise, explique-t-il, la légitimité de la mort infligée "par pitié" à l'adulte, conscient et informé, qui en a fait la demande, explicite et répétée, on passe aux jeunes et aux adolescents, avec l'accord de leurs parents ou de leurs tuteurs, puis aux enfants et aux nouveau-nés, évidemment sans leur accord".

"Ce glissement continuera dans les prochaines années jusqu'à comprendre les patients adultes considérés comme incapables de demander l’euthanasie, comme, par exemple, les malades mentaux ou les sujets en coma persistant ou en état végétatif". C’est pourquoi Mgr Sgreccia réaffirme l’enseignement de l'Eglise catholique qui condamne tout "geste homicide", à l'égard d'un être humain innocent, qu'il soit "fœtus, embryon, enfant, adulte, âgé, malade incurable ou agonisant". (Source et information : www.academiavita.org ou http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_academies/acdlife/index_it.htm)

LA COLLABORATION ENTRE LES RELIGIONS EST DEVENUE UNE NECESSITE.

Dans le cadre de la 2ème « Journée de l'interdépendance » organisée par la Commune de Rome: "En mémoire du 11 septembre. Dialoguer pour la paix", le cardinal Paul Poupard, Président du Conseil pontifical pour la Culture, a dit être profondément ému de participer à un événement pour lequel on est "réunis au nom du dialogue et de la paix...en commémoration de cette date qui continue de marquer tragiquement notre mémoire et notre histoire".

"Le 11 septembre 2001 -a-t-il ajouté- constitue le début d'une nouvelle époque de cruauté et de dishumanité, placée sous le signe d'un sanglant massacre des innocents. Nous sommes tous horrifiés par les images des enfants de Beslan...et nous avons l'impression que l'humanité en retournée en quelques mois et quelques jours plusieurs millénaires en arrière"... " Nous devons redire avec force, a-t-il conclu, que la collaboration entre les peuples, les religions et cultures n'est pas un choix parmi d'autres, secondaire ou accessoire, mais une priorité, une véritable nécessité. Tous sommes appelés à œuvrer ensemble, en tant que famille humaine, pour réaliser le monde de paix que nous espérons". source et information : Service de presse du Vatican)

LA CHARTE EUROPEENNE DE L'INTERDEPENDANCE

La signature de la Charte européenne pour les politiques de "l’interdépendance" a eu lieu à Rome le 12 septembre. Le document établit les priorités pour une nouvelle coexistence mondiale. Il a été signé dans le cadre de la seconde "Journée de l’Interdépendance". Le dialogue interculturel et religieux, la coopération internationale, la libre circulation des personnes, le droit des citoyens étrangers, l’accès à l’eau potable, et le droit à la santé pour tous, sont quelques-uns de ces principes fondamentaux contenus dans cette Charte.

Le document a été mis au point par la Ville de Rome (www.comune.roma.it), les Associations chrétiennes des travailleurs italiens (ACLI, www.acli.it), le mouvement italien pour la sauvegarde de l’environnement "Legambiente" (www.legambiente.it), la communauté de Sant’Egidio (www.santegidio.org), le mouvement des Focolari (www.focolari.org), et l’association "Civ-World" (www.civworld.org), ainsi que le Collège international éthique, politique, et scientifique. "Pour vaincre les inégalités et les horreurs qui affligent le monde, écrit le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, dans un message adressé aux participants, la coopération entre gouvernements prévoyants ne suffit pas, il est également nécessaire que les hommes et les femmes de tous les pays développent leur perception du fait qu’ils sont citoyens du monde". (source : Sant'egidio)

JERUSALEM NE PEUT ETRE QU'UN SIMPLE MUSEE DE PIERRES POUR LES CHRETIENS.

Rome - "Jérusalem ne doit pas devenir un musée de pierres. Il faut un statut international", déclare le cardinal Jean-Louis Tauran. "Rares sont les cas dans l’histoire du droit international où la religion et la politique sont aussi étroitement liées, comme le cas de Jérusalem", fait-il observer lors d’un congrès sur le thème : "Où demeure ton nom, Jérusalem ? Conflits, douleurs, reconnaissance au nom de la religion", congrès promu par la revue italienne "Il Regno" au monastère des Camaldules.

"Les papes ont été conscients que Jérusalem offre une image de trois mondes et qu’aucune des trois religions monothéistes ne doit exercer la pleine hégémonie sur la Ville"… "Il est indispensable "d’éviter que cette ville ne devienne un musée de pierres et de sanctuaires pour la visite des pèlerins"…"Pour nous, les sanctuaires sont et doivent être immergés dans des communautés vivantes, avec leurs écoles, leurs hôpitaux, les activités artisanales".

"Pour Jean-Paul II, a poursuivi le cardinal, Jérusalem et ses différentes communautés doivent devenir le point d’appui d’une possible solution de la controverse israélo-palestinienne, et un élément d’union et de pacification entre Arabes et Israéliens, entre Juifs, Chrétiens et Musulmans. Il ne peut y avoir de paix au Moyen Orient sans une solution juste au problème particulier de Jérusalem".

Il est évident, a-t-il conclu, "que le Saint-Siège ne propose pas de solution technique et laisse aux juristes l’élaboration d’un tel statut". (source et information : Service de presse du Vatican)


CHINE : DE NOUVELLES ARRESTATIONS CES DERNIERES SEMAINES.

Le Saint-Siège, a fait savoir que, durant le mois d’août, on a arrêté de nombreux prêtres et fidèles en République populaire de Chine. Il dénonce "cette grave violation de la liberté religieuse, qui est un droit fondamental de l’homme". Durant la première semaine du mois, le vicaire général du diocèse de Baoding, dans la province du Hébéï, Paul Huo Junlong a été arrêté par la police avec 7 autres prêtres et 2 séminaristes.

En date du 6 septembre, 23 membres du clergé du diocèse de Baoding, sont détenus ou privés de liberté. Parmi eux, Mgr Su Zhimin, et son auxiliaire François Aa Shuxin, qui ont disparu, respectivement au mois de septembre 1997 et au mois de mars 1996, et sont détenus sans jugement dans un endroit secret. Selon l'agence Asia News, environ 50 évêques et prêtres, ainsi qu'une vingtaine de religieux, seraient incarcérés dans les geôles chinoises. Le Saint-Siège a appris en outre que, vers la fin du mois d’août, était décédé en prison Mgr Jean Gao Kexian, évêque de Yantai (province de Shandong), à l’âge de 76 ans.

Le Saint-Siège en appelle au respect de ce droit, inscrit dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et espère que toutes les personnes mentionnées pourront être rendues au plus tôt, selon la justice, à la liberté et à leur tâche pastorale au service de leurs communautés catholiques respectives. (source : vis - information : Agence Fides)

USA : MANIFESTATIONS CONTRE LA BASE MILITAIRE DE FORT BENNING.

Chaque année, les pacifistes défilent devant les grilles de la "School of the Americas" de Fort Benning, en Géorgie, pour demander la fermeture complète du centre d'entraînement des militaires latino-américains, centre qui, selon eux, est le lieu où l'on initie les militaires qui infligent des tortures aux opposants politiques. Le rassemblement des pacifistes de l'organisation "SOA Watch", fondée par le père Roy Bourgeois, Missionnaire de Maryknoll, aura lieu cette année du 19 au 21 novembre. La marche sera précédée d'une série de manifestations publiques, de débats et de veillées de prières.

Ces dernières années, la mobilisation a augmenté, jusqu'à voir converger 10.000 personnes devant les grilles de Fort Benning, parmi lesquels il y a des dizaines de religieux et de religieuses appartenant à diverses Congrégations. Dans un communiqué, l'organisation pacifiste « SOA Watch » rappelle que plus de 300 personnes - dont des religieux - ont été arrêtées le 31 août 2004 à New York, durant une manifestation de protestation contre la politique du président Bush et la guerre en Irak, en coïncidence avec la "convention" du Parti républicain, qui a établi la candidature de Bush à la réélection. Plusieurs religieuses dominicaines ont té condamnées à plusieurs années d'emprisonnement. (source : vid - Information : CNS)

SUISSE : LES SACRISTAINS DOIVENT AUSSI SE CONDUIRE EN DIPLOMATES.

En Suisse, le manque de prêtres a beaucoup modifié le travail des sacristains. Le "concierge de l'église" est devenu "diplomate de la paroisse". C'est ce qu'affirme à l'agence catholique suisse Apic Andreas Walpen, président de l'association des sacristains de Berne et du Fribourg alémanique, à l’occasion l’assemblée générale de l'Association suisse des sacristains. Pour lui, le contact avec la population est devenu plus étroit et plus intensif.

Le travail de sacristain nécessite de longs temps de présence, surtout en fin de semaine. Certes, dit-il, le plus grand domaine d'activités du sacristain reste encore et toujours la préparation des célébrations liturgiques et la responsabilité de l'église. Mais la gamme de ses tâches s'est passablement élargie ces dernières années. Du fait que les agents pastoraux, prêtres et laïcs, n'habitent souvent plus dans les locaux de la paroisse, les sacristains deviennent souvent les représentants de la communauté auprès des personnes cherchant une aide: "Les gens sonnent simplement chez le sacristain et arrivent chez lui avec leurs préoccupations".

Selon lui, la médiation, surtout entre l'équipe pastorale et les fidèles, fait toujours plus partie du travail du sacristain. "Nous sommes un peu les diplomates de la paroisse", affirme-t-il. Les sacristains restent d'ailleurs plus longtemps en place que les membres de l'équipe pastorale, nommés pour quelques années.

Et cela, certaines fois, va plus loin. Certaines polarisations dans l'Eglise touchent directement le travail des sacristains. "Lorsque le Vatican ou les évêques diffusent un document qui reçoit un écho critique dans les médias, les gens viennent chez moi en colère et déçus, et demandent : "Comment peux-tu encore travailler dans cette Eglise?" Selon moi, un sacristain doit toujours rester un peu neutre, même si ce qui se passe dans l'Eglise provoque chez lui de la tristesse. (source et information : Agence APIC)

DANEMARK : L'EGLISE DANOISE HESITE FACE AU MARIAGE DES COUPLES HOMOSEXUELS.

Le débat sur le mariage à l’église des couples homosexuels bat son plein au Danemark. Le Premier ministre libéral, Anders Fogh Rasmussen, a pris il y a quelques mois position en faveur du mariage des couples "gay" à l'église. "En tant que membre de l'Eglise d'Etat (évangélique-luthérienne), je pense que ce serait juste" que les homosexuels soient traités comme les hétérosexuels, avait affirmé Rasmussen en janvier dernier suscitant un tollé. "J'ai de la peine à croire que Dieu aurait des rapports plus tendus avec les homosexuels et les lesbiennes qu'avec tous les autres", avait-il estimé, précisant qu'il exprimait son "point de vue personnel" sur cette question.

En 1997, les onze évêques du royaume ont accepté la bénédiction des mariages civils des homosexuels, sans toutefois faire figurer les marié(e)s dans les registres des paroisses et refusant de poser la question rituelle "voulez-vous prendre pour époux (épouse) ? " lors de la cérémonie. Aujourd’hui, plusieurs prêtres ont déjà fait savoir qu’ils étaient disposés à accueillir les couples de même sexe qui souhaitent valider leur partenariat par une cérémonie religieuse. Mais la hiérarchie de l’Eglise danoise (évangélique-luthérienne) n’a pas encore arrêté de décision officielle. la question du mariage religieux des couples homosexuels a été inscrite à l’ordre du jour de la conférence des évêques qui a lieu en octobre prochain.

Rappelons que dans le cadre du statut de l'Eglise officielle danoise, c'est le Parlement et non pas les évêques qui détermine la discipline de l'Église. Dans le cas où l'Église luthérienne accepterait les mariages d'homosexuels, il serait reconnu aux pasteurs, bien que fonctionnaires, la possibilité de refuser, à titre personnel, de les célébrer. (source : Jyllands-Posten - http://www.jp.dk

CAMEROUN : UN BUREAU DIOCESAIN POUR LA COOPERATION INTERNATIONALE

Le diocèse de Yaoundé, à l'initiative de Mgr Victor Tonyé Bakot, a créé un "Bureau de coopération institutionnelle", dont la mission est de rendre plus visibles, à l'intérieur comme à l'extérieur, les actions pastorales, sociales et économiques de l'archidiocèse de Yaoundé. Il devra nouer et entretenir des contacts permanents et utiles et orienter l'archidiocèse, y compris sur les options et axes de coopération internationale à élaborer.

" Pour faire connaître que notre communauté s'est assignée, dans son plan pastoral, notre document-cadre, pour faire connaître les grandes lignes que s'est fixée notre pastorale et les moyens logistiques pour réaliser nos missions, une structure spééciale s'avère nécessaire ", précise Mgr Bakot.

"Dans le même temps, la reconquête de partenaires internationaux étant l'une des projections de l'Eglise qui est à Yaoundé, la mise à la disposition d'une expertise appropriée sonne comme un impératif. L'ambition d'une plus grande ouverture de l'archidiocèse repose sur diverses instances de réflexions progressivement mises en place. Le bureau de la coopération institutionnelle devra nouer et entretenir des contacts permanents et utiles au profit de l'archidiocèse de Yaoundé, dont il devra orienter les options et axes de coopération internationale." (souce et information : Allafrica)

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