Infocatho - Mise à jour des informations des 10, 11 et 12 octobre


IL FAUT D'ABORD SE DEMANDER :" QUI EST L'EUCHARISTIE ? "
DEUX NOTATIONS EN LISANT LA LETTRE APOSTOLIQUE SUR L'EUCHARISTIE : LA PAIX ET LA LIBERTÉ RELIGIEUSE.
A LA MÉMOIRE DU MÉTROPOLITE NIKODIM, APÔTRE DE L'UNITÉ
(14.10.28-05.09.78).
LE NOUVEAU PATRIARCHE D'ALEXANDRIE, THÉODORE II, CONNAÎT BIEN L'AFRIQUE.
LE SITE INTERNET DES 39 SECTIONS LINGUISTIQUES DE RADIO-VATICAN DEVIENT DE PLUS EN PLUS PERFORMANT.
LA RECHERCHE DE LA VÉRITÉ, AU CONGRÈS MONDIAL DE L'UNION CATHOLIQUE INTERNATIONALE DE LA PRESSE.
TERRE SAINTE : VERS UN ACCORD JURIDICO-FINANCIER ENTRE LE SAINT-SIÈGE ET ISRAËL.
LA LAÏCITÉ, EN ALLEMAGNE COMME EN FRANCE, SE FAIT PLUS PRÉGNANTE .
LES ASSISES DE LA FÉDÉRATION PROTESTANTE DE FRANCE.
SUÈDE : VISITE EN FRANCE DES ANIMATEURS PAROISSIAUX DE L'ÉGLISE DE SUÈDE.
L'ASSEMBLÉE DES ÉVÊQUES CATHOLIQUES DE L'AFRIQUE AUSTRALE.
ERYTHRÉE : LES RELIGIONS OFFICIELLES ET "LES SECTES SUBVERSIVES".
GUINÉE-BISSAU : LE PAYS ATTEND LA STABILITÉ ET LA PAIX SOCIALE.
LE CONSEIL OECUMÉNIQUE DES ÉGLISES FÉLICITE LE PRIX NOBEL DE LA PAIX, REMIS À UNE AFRICAINE
USA : JEAN PAUL II AUX ÉVÊQUES : IL Y A AUSSI LES NOMBREUSES AUTRES QUESTIONS URGENTES.
USA : LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES SE JOUENT AUSSI DANS LES ÉGLISES.
IRAK : MAIS COMMENT MAINTENIR UNE COHABITATION PACIFIQUE ?
L'HÉRITAGE SPIRITUEL DE L'EUROPE SE DOIT D'ÊTRE RÉVÉLÉ AUX TOURISTES CHINOIS .


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IL FAUT D'ABORD SE DEMANDER :" QUI EST L'EUCHARISTIE ? "

Il ne faut pas se demander "Qu'est-ce que l'Eucharistie" mais "Qui est l'Eucharistie", a déclaré le représentant du pape, le cardinal Jozef Tomko, au cours de la messe d’ouverture du Congrès Eucharistique International de Guadalajara (Mexique), le dimanche 10 octobre.

"L'Église a reçu l'Eucharistie du Christ son Seigneur non comme un don, pour précieux qu'il soit parmi bien d'autres, mais comme le don par excellence, car il est le don de lui-même, de sa personne dans sa sainte humanité, et de son œuvre de salut", a déclaré le cardinal, citant l'encyclique de Jean-Paul II "Ecclesia de Eucharistia", publiée en avril 2003. Jésus "s'est donné Lui même comme nourriture pour pouvoir demeurer avec nous dans une union totalement unique et intime” … "Cette formidable réalité doit nous motiver et transformer notre vie et nos communions eucharistiques en de vitales rencontres qui inspirent nos activités", a déclaré le cardinal.

... " Qu'est-ce que Jésus pouvait faire de plus pour nous ? Dans l'Eucharistie, il nous montre vraiment un amour qui va "jusqu'au bout", un amour qui ne connaît pas de mesure" (source et information : Service de presse du Vatican-VIS)

DEUX NOTATIONS EN LISANT LA LETTRE APOSTOLIQUE SUR L'EUCHARISTIE : LA PAIX, LA LIBERTÉ RELIGIEUSE.

Interrogé, lors de la Conférence de presse sur la Lettre apostoloque sur l'Eucharistie, sur le fait qu'il puisse y avoir des personnes en opposition au sein de la même Église, le cardinal Arinze a répondu que "la religion en tant que telle tend vers la direction de la paix et de la réconciliation". Pour le préfet de la Congrégation du culte divin et de la discipline des sacrements, la religion "n'est pas dans la ligne de la guerre", et même si "elle justifie quelquefois une forme de défense, en tant que défense de soi", elle ne justifie "jamais une guerre en tant que telle", surtout pas la guerre moderne avec des instruments destructeurs.

"Cela n'enlève pas la possibilité d'affirmer des positions variées, même entre évêques car, à ce moment-là, ce n'est pas un jugement de toute l'Eglise mais un jugement de la personne",…. "Et là, il y a de la place pour les opinions". "Ceux qui appartiennent à une religion tendent vers la paix, non pas comme pacificisme, mais comme justice, comme respect des droits de l'autre et acceptation de l'autre", a-t-il encore expliqué.

Interrogé sur le fait de témoigner sa foi au monde, comme l'encourage le pape, même dans les pays où les chrétiens sont en minorité, le cardinal Arinze a déclaré que "notre foi n'est pas un article de contrebande, c'est une bonne nouvelle que nous voulons annoncer, nous n'avons rien à cacher et nous ne voulons pas cacher notre identité" de chrétiens. Il a cependant rappelé le principe de la prudence, chaque évêque devant tenir compte de sa situation particulière. "On ne peut pas faire une loi de tout cela, mais ce que nous ne pouvons pas accepter est de ne pas pouvoir pratiquer notre religion, car le principe de la liberté de religion comporte aussi liberté de chaque religion. (source : Service de presse du Vatican-VIS)

A LA MÉMOIRE DU MÉTROPOLITE NIKODIM, APÔTRE DE L'UNITÉ. (14.10.28-05.09.78) .

Le 14 octobre 1929, dans une famille communiste de parents militants athées, naissait Boris Rotov. Le 5 septembre 1978, victime d’une 7ème crise cardiaque, le métropolite Nikodim mourait lors d’un entretien privé avec le pape Jean Paul Ier, au Vatican. Jeune adolescent, intrigué par les propos véhéments de la maîtresse de classe qui voulait persuader ses élèves de ne jamais mettre les pieds dans une église, sa curiosité le fit entrer dans une des rares églises encore ouvertes au culte. Il y rencontra Jésus-Christ, comme Marina, Volodia et bien d’autres.

Le métropolite de Léningrad et Novgorod s’en souviendra plus tard, quand, avec bien d’autres prêtres orthodoxes russes d’alors, il fera tout pour les maintenir ouvertes comme l’un des témoignages les plus accessibles. Il fallait vivre tranquille dans un pays chrétien pour leur reprocher ce qui paraissait être des compromissions aux yeux de ces occidentaux. Pour le métropolite Nikodim, une église ouverte était une porte ouverte pour rencontrer le Christ.

Il calma sa mere en colère devant cette “conversion” :"Maman tu as la tête dure. Moi aussi." Comme la législation l’empêchait d’entrer dans l’un des trois séminaires existant, il suivit les cours de théologie par correspondance. Il y découvrit l’unique Église, celle de Jésus-Christ et dès lors, il fut un ardent défenseur de l’oecuménisme, en particulier avec l’Eglise catholique, au point que certains l’accusèrent même d’être un “crypto-catholique”, d’autant qu’à chacun de ses  voyages à Rome, il rendait visite au cardinal ukrainien Slipy.

Métropolite de Léningrad, redevenu aujourd’hui Saint-Petersbourg, il accueillait les séminaristes gréco-catholiques ukrainiens dans son Académie théologique dont le recteur n’était autre que l’actuel chargé des affaires extérieures du patriarcat, le métropolite Kirill de Smolensk, l’un de ses fils spirituels. Il soutint le développement des cours théologiques par correspondance, assurés successivement par deux autres de ses disciples, le métropolite Philarète, actuellement exarque de Biélorussie, et le métropolite Vladimir, actuellement exarque d’Ukraine. Il insista pour qu’un autre de ses disciples le métropolite Juvenaly, fut nommé métropolite de Krutitsi, c’est-à-dire la région de Moscou.

Son action pour la pérénnité de l’Eglise dans ce monde soviétique fut considérable. Selon le métropolite Kirill, parlant en 1998 aux cérémonies du 20ème anniversaire de la mort du métropolite Nikodim, il mena "une lutte permanente, parfois ouverte, parfois feutrée, mais toujours impitoyable" afin d’assurer à l’Eglise un espace de liberté en dépit des pressions du pouvoir soviétique athée.

Il fut pendant dix-huit ans à la tête des relations extérieures du patriarcat de Moscou. “Il fut le premier à parler avec les puissants de ce monde, d’égal à égal, c’est pourquoi les autorités de l’État le craignaient et le haïssaient, tout en étant obligés de tenir compte de lui", explique encore son successeur le métropolite Kirill, qui ajoute : "Aujourd’hui certains groupes qui cherchent à enfermer l’Église dans le carcan d’un héritage historico-culturel essaient de toutes leurs forces de ternir sa mémoire."

Le patriarche Alexis II affirmait en 1998 : " Seul Dieu connaît la mesure des sacrifices et des souffrances de cet homme qui a donné toute sa vie au service de l’Église.” Au lendemain de son intronisation, le 5 septembre 1978, Jean Paul I reçut en audience le métropolite Nikodim qui rendit son dernier soupir dans les bras du nouveau pape. Jean Paul I dit alors aux prêtres de Rome :”Je vous assure, jamais je n’ai entendu de paroles aussi belles sur l’Église. Je crois qu’il a beaucoup souffertpour elle et qu’il a apporté une grande contribution à l’unité des Chrétiens.” Quelques semaines plus tard, Jean Paul I le rejoignait dans la contemplation et la joie de l’unité divine. (source et information : SOP)

LE NOUVEAU PATRIARCHE D'ALEXANDRIE, THÉODORE II, CONNAÎT BIEN L'AFRIQUE.

Le métropolite orthodoxe du Zimbabwe Théodore II, âgé de 50 ans, a été élu le 9 octobre patriarche d'Alexandrie et de toute l'Afrique, à l'unanimité par les treize métropolites du Saint-synode du patriarcat d'Alexandrie. La cérémonie officielle de l'intronisation aura lieu le 24 octobre. Il est le deuxième dans la hiérarchie orthodoxe derrière le patriarche oecuménique de Constantinople.

Le métropolite du Zimbabwe succède à Pétros VII, décédé le 11 septembre dans un accident d'hélicoptère en mer Egée, alors qu'il se rendait aux monastères orthodoxes du Mont Athos, dans le nord de la Grèce.

Natif de Chypre, Théodore II, de son vrai nom Theodoros Nikolaos Horeftakis, est diplômé de la faculté de théologie de Thessalonique et a représenté pendant 12 ans le patriarcat d'Alexandrie auprès de l'Eglise orthodoxe russe, avant de devenir métropolite du diocèse du Cameroun en 1997, puis du Zimbabwe en 2002. (source et information : SOP)

LE SITE INTERNET DES 39 SECTIONS LINGUISTIQUES DE RADIO-VATICAN DEVIENT DE PLUS EN PLUS PERFORMANT.

Le site internet de Radio-Vatican propose désormais ses informatins en langue arabe, avec une mise à jour quoitidienne. Un nouveau logiciel développé par la radio ellemême, permet la diffusion des sons, des images et des textes écrits dans des caractères différents.

Ainsi chacune des trente-neuf sections linguistiques de la radio vatican pourra ainsi offrir ses informations et ses services audios en ligne, sans devoir attendre l'heure de transmision prévue pour chaque langue. (source et information : Radio-Vatican)


LA RECHERCHE DE LA VÉRITÉ, AU CONGRÈS MONDIAL DE L'UNION CATHOLIQUE INTERNATIONALE DE LA PRESSE.

Le congrès mondial de l'UCIP, Union catholique internationale de la presse, se déroule actuellement, du 9 au 17 octobre, à Bangkok en Thaïlande, sur le thème "Les médias face au défi du pluralisme culturel et religieux". Le 11 octobre, Mgr John Foley, président du Conseil pontifical pour les communications sociales a déclaré aux jeunes journalistes: "Cherchons à apporter au peuple le message libérateur de la vérité"... "La vérité n'est pas toujours une évidence en soi. Elle n'est pas toujours aisée à découvrir. La vérité peut parfois être déconcertante. Elle peut occasionnellement embarrasser le pouvoir, elle peut parfois décontenancer une majorité", a expliqué Mgr Foley. "Mais nous avons le devoir de rapporter la vérité".

Au cours de son intervention, il a défini un certain nombre de "normes" qu'un journaliste devrait quotidiennement mettre en pratique. "Ne jamais raconter de mensonge ou se rendre coupable de diffuser délibérément une contre-vérité; - ne pas se laisser guider par des suppositions, mais par des faits et faire très attention à la réputation des autres”.

…."En tant que journalistes, vous pouvez et devez avoir des idéaux politiques, mais vous ne devez pas laisser vos propres préférences politiques interférer dans vos reportages. Comme catholiques, vous avez des idéaux religieux, mais ils ne doivent pas vous empêcher de rapporter des situations en désaccord avec vos idéaux. Et Dieu sait ce que nous avons entendu récemment concernant la faiblesse de certains ministres de l'Eglise", a ajouté le prélat.

Il a aussi dénoncé de nombreux articles qu'il a qualifié de "ragots". "Nous devons procurer aux gens ce qu'ils veulent savoir, mais de manière attractive et intéressante"... "En tant que jeunes journalistes, vous vivez une époque particulièrement chanceuse. Aujourd'hui avec Internet et d'autres canaux d'informations, la vérité peut être connue de tous, à condition que ces moyens d'information ne soient pas l'objet d'une censure de la part du pouvoir".... "Si vous dites toujours la vérité, vous ne deviendrez jamais prisonniers de vos propres mensonges - ni de n'importe quel autre mensonge". (source et information : UCIP)

TERRE SAINTE : VERS UN ACCORD JURIDICO-FINANCIER ENTRE LE SAINT-SIÈGE ET ISRAËL.

Les délégations vaticane et israélienne se rencontreront à nouveau en octobre et en décembre 2004 pour poursuivre les négociations en vue de la conclusion d'un accord juridico-financier entre les deux Etats. Interrogé par le correspondant à Rome de l'Apic, le 12 octobre, un diplomate israélien a affirmé  pouvoir aboutir à un accord d'ici la fin de l'année. "Nous sommes sur le bon chemin pour dépasser les difficultés qui demeurent", a-t-il poursuivi, très optimiste, sur l'issue des prochaines négociations entre Israël et le Saint-Siège.

Les rencontres auront lieu les 27 et 28 octobre 2004, puis le 1er et le 2 décembre et enfin les 15 et 16 décembre. L'un des points cruciaux restant à traiter est celui du refus par Israël d'accorder à l'Eglise un statut juridique lui permettant de défendre ses propriétés en Terre Sainte. La réouverture des négociations pour la conclusion de l'accord juridico-financier entre le Saint-Siège et Israël fait suite à l'interruption intervenue en août 2003.

Des négociations se sont à nouveau déroulées à Jérusalem du 6 au 9 septembre 2004. C'est le nonce Pietro Sambi qui a lui-même conduit les pourparlers, jugés "positifs". "Des points difficiles demeurent ", avait-il cependant souligné, dans un entretien accordé au quotidien italien "Avvenire, en date du 14 septembre 2004. Si les Israéliens semblent désireux de voir les négociations aboutir avant la fin de l'année, Mgr Sambi a déclaré ne pas être préoccupé par le temps. "Il est nécessaire que le contenu de l'accord soit clair, adéquat aux exigences de la vie quotidienne de la communauté et ne donne pas lieu à des contestations".

Enfin, questionné sur la question de l'hôpital catholique de Saint-Louis de Jérusalem, dont la municipalité menace de saisir les biens afin de récupérer ses taxes de propriété, en violation de l'accord fondamental du 30 décembre 1993 entre Israël et le Saint-Siège, le diplomate du Vatican a déclaré: "Ce point est un exemple des quelques difficultés encore à surmonter”. (source : apic - information : Service de presse du Vatican-VIS)

LA LAÏCITÉ, EN ALLEMAGNE COMME EN FRANCE, SE FAIT PLUS PRÉGNANTE.

L'État allemand du Bade-Wurtemberg avait passé une loi en avril 2004 interdisant le port du voile chez les enseignantes islamiques. Mais, le 10 octobre, la "Haute Cour administrative fédérale" a affirmé que la loi devait s'appliquer à toutes les appartenances religieuses. Cette décision de la Cour fédérale implique que les religieuses, qui travaillent souvent au sein des écoles publiques dans ce Land très catholique, devront renoncer à leur uniforme pour donner leurs cours dans les écoles publiques.

Cette décision concerne également les Länder allemands de Basse-Saxe et de Bavière qui se sont eux aussi dotés d'une loi bannissant le voile islamique dans la fonction publique. Cinq autres Länder des 16 que compte la République Fédérale Allemande sont en train d'élaborer des législations similaires.

En France, à la suite du refus d’un proviseur d'un lycée de Toulon d’accepter la présence d’un prêtre en soutane comme aumônier à l’intérieur de son lycée, la secrétaire nationale des Aumôneries de l’Enseignement Public a tenu à mettre les choses au point. “La décision de fermer une aumônerie revient au recteur et  pour des raisons exceptionnelles.”

Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, analyse ainsi la situation : ”On peut s’interroger pour savoir si cela ne traduit pas un certain raidissement de la part des proviseurs par rapport à une bonne compréhension de la laïcité.” Il ajoute par ailleurs :”Il ne faut pas que le vêtement devienne un objet de crispation et que le signe religieux soit instrumentalisé.” (source et information : KNA - AEP)


LES ASSISES DE LA FÉDÉRATION PROTESTANTE DE FRANCE.

Dans son message de clôture des assises de la Fédération Protestante de France, qui se sont tenues à Clermont-Ferrand du 8 au 10 octobre, le pasteur Jean-Arnold de Clermont, son président, a donné les orientations qui s’en dégageait et qui doivent être les chantiers des années à venir.

..." Il nous faut continuer à surmonter la violence , et dans cette traversée, laisser notre sillage de chrétiens protestants. Nous avons discerné ensemble des enjeux, des méthodes, des liens ; nous avons découvert des frères et des sœurs engagés avec nous ; nous avons dit nos convictions, formulé des réflexions, ouvert des chantiers. Et nous allons vivre cela dans le concret de nos vies d'Eglises ou d'associations, notre vie économique, culturelle, sociale… Pour que notre sillage ne reste pas connu de nous seuls, il nous faut prendre le large, des débats publics, de la vie de nos communes et de nos villes, de la relation avec les grands défis de notre monde :

- face à la globalisation, nous nous proposons de rester actifs dans le projet des Assises chrétiennes de la mondialisation,
- face à la globalisation toujours, nous nous proposons d'être mobilisés pour que les migrants et les demandeurs d'asiles soient considérés tout simplement comme des individus qui ont un nom, une histoire, une espérance ;
- face à un monde où le lien social est distant sous l'effet conjoint de la crise économique, du primat de la productivité, de la crainte de l'ouverture…, nous voulons redire les valeurs de justice auxquelles nous sommes attachés ;
- face à une société qui reste culturellement marquée par les disparités femmes/hommes, nous voulons dire les richesses de la communauté des hommes et des femmes, les dire dans l'Eglise et la société.

" Tout cela (peu ou prou), nous l'avons entendu au cours de ces jours. Mais ce que j'ai entendu aussi à travers nos moments de culte, c'est le lien profond qui existe entre nous et le texte biblique qui nous porte – non pas comme un livre de recettes – et je suis heureux de voir que nous n'avons pas dit :"la Bible dit…" Mais avons-nous su dire que là, dans ces cultes, dans ce qu'ils nous renvoyaient à notre expérience spirituelle de rencontre avec une parole qui fait vivre, avons-nous su dire ce qui nous est essentiel et propre ? Probablement pas assez ! pas assez explicitement.

" Si j'ai une invitation à formuler maintenant pour chacun de nous, c'est bien celle-là : que face aux défis de la violence, nous sachions ensemble les traverser en laissant un sillage qui renvoie à celui qui tient la barre de nos vies." (source et information : FPF)

SUÈDE : VISITE OECUMÉNIQUE EN FRANCE DES ANIMATEURS PAROISSIAUX DE L'ÉGLISE DE SUÈDE.

Avec l’aide de la paroisse luthérienne suédoise de Paris et de sa pasteur Eric Erricson, un groupe d’animateurs pastoraux luthériens de la région nord de la Suède est venue étudier les questions pastorales en France, durant la semaine du 7 au 11 octobre. Ces agents pastoraux sont salariés de l'Église de Suède. Les problèmes urbains, la mobilité, les émigrés, les liturgies, la catéchèse des adultes, la revitalisation des connaissances religieuses des adultes, et bien d’autres questions ont été abordées lors des échanges avec les paroisses catholiques et protestantes de Paris et de la région parisienne.

Au terme de ces rencontres, avec un spécialiste de la pastorale française, ils ont fait le point de ce qu’ils ont découvert en France et de ce qu’ils vivent quotidiennement dans leurs propres paroisses suédoises. Il est apparu que la question fondamentale est la même : Doit-on privilégier une Église qui cherche d’abord à se faire connaître ou vivre une Église qui écoute pour entendre les appels des hommes et leur apporte en réponse, c'est-à-dire, le Christ, sa Parole et sa grâce (source :
Eglise suédoise à Paris)

L'ASSEMBLÉE DES ÉVÊQUES CATHOLIQUES DE L'AFRIQUE AUSTRALE.

Le président de la Conférence Episcopale d'Angola et Sao Tomé et Principe, Mgr  Damiao Franklin, qui conduit la délégation des évêques catholiques angolais qui participent du 11 au 15 octobre prochains, à Harare, au Zimbabwe, à la plénière triennale de la conférence des évêques d'Afrique Australe (IMBISA), a confié à la presse ce que serait, pur lui, sa participation à cette rencontre qui a pour thème : "L'autosuffisance de notre Eglise".

Il a souligné que les Églises dans la région australe du continent lancent des messages sur la pauvreté, l'espérance et la situation économique de chaque pays, en vue de faire refléchir les personnes et de faire face aux difficultés d'ordre social. Dans le même temps elles se doivent, à l’intérieur d’elles-mêmes, d'être logiques et de mettre en oeuvre ces messages

La dernière Assemblé plénière, réalisée il y a trois ans, avait abordé le thème sur la pauvrété, dont l'éradication constitue un défi qui mérite la collaboration de l'Eglise et d'autres institutions. L’IMBISA regroupe les conférences épiscopales de l’Angola, du Botswana, du Lesotho, du Sud-Afrique, du Mozambique et du Zimbabwe. (source : Allafrica)

ERYTHRÉE : LES RELIGIONS OFFICIELLES ET "LES SECTES SUBVERSIVES".
Les responsables des quatre religions officielles en Erythrée ont exprimé leur soutien à la répression des activités religieuses par le gouvernement. Ils qualifient les groupes religieux minoritaires non enregistrés de "subversifs", en particulier les nombreuses Églises évangéliques. En 2002, le gouvernement érythréen a interdit toute activité religieuse en dehors des quatre confessions reconnues officiellement: orthodoxe, luthérienne, catholique et musulmane.

Cette situation a été dénoncée le 16 septembre 2004 par le Rapport annuel du département d'Etat américain sur les libertés religieuses au plan international. Dans une déclaration conjointe, les dirigeants locaux des Eglises orthodoxe, catholique, luthérienne et de l'islam ont affirmé notamment que "le but de ces “sectes” est de détruire les institutions existantes qu'ils considèrent comme 'impures' et, dans cet objectif, sèment la discorde parmi les familles."

Les chefs religieux n'ont aucune fois mentionné les cas allégués d'arrestations arbitraires et de tortures effectuées, entre autres parmi les Témoins de Jéhovah et divers mouvements évangéliques, par les autorités. (source et information : Agence Apic)


GUINÉE-BISSAU : LE PAYS ATTEND LA STABILITÉ ET LA PAIX SOCIALE.

Au lendemain de la crise politico-militaire que vient de vivre la Gunée-Bissau, les évêques ont lancé un message de paix. La semaine dernière éclatait une mutinerie de 650 soldats réclamant des arriérés de salaire et dénonçant leurs mauvaises conditions de vie.

"La crise militaire du 6 octobre a découragé toute la Guinée-Bissau. De fait, cela fait déjà de nombreuses années que le pays attend anxieusement la stabilité et la paix sociale. Cette nouvelle crise a fait penser à tous que la Guinée n'est pas capable de sortir de la spirale de violence qui a marqué notre histoire récente": ainsi commence le message des évêques. "Nous sommes profondément préoccupés et remplis d'amertume à cause de la situation de crise que connaît le pays; mais dans le même temps, nous connaissons la force et la ténacité avec laquelle les Bissau-guinéens affrontent les difficultés."

..." Nous demandons à tous de prier afin que notre pays puisse sortir de ce moment de crise en trouvant dans la justice, dans la paix, dans le dialogue et dans l'amour le fondement de sa vraie stabilité politique et sociale". Ils demandent également aux "forces vives" de la nation d'augmenter les "signaux d'espoir" en réalisant des actions en faveur de la population, en particulier des classes les plus faibles. Invitant la classe politique locale à se sacrifier pour le bien commun, en laissant de côté les intérêts personnels."

..." Ils rappellent "l'importance de s'identifier plus profondément aux aspirations et aux souffrances du peuple »… "Chacun doit prendre ses responsabilités pour pouvoir construire ensemble un pays où chaque citoyen se sente chez lui: respecté, estimé, aimé. Ce n'est qu'ainsi que nous contribuerons à la construction d'une société plus solide et plus pacifique". (source et information : Agence Misna)

LE CONSEIL OECUMÉNIQUE DES ÉGLISES FÉLICITE LE PRIX NOBEL DE LA PAIX, REMIS À UNE AFRICAINE.

Le secrétaire général du Conseil oecuménique des Eglises (COE), le pasteur Samuel Kobia, a rendu hommage à Wangari Maathai, devenue vendredi 8 octobre la première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la paix pour 2004. "Etant la première femme africaine de l'histoire à recevoir cette distinction prestigieuse, vous faites honneur au continent africain et à sa population", écrit Sam Kobia, méthodiste du Kenya qui est devenu en janvier le premier Africain Secrétaire général du COE, dans un message à la lauréate du Prix Nobel de la paix. Wangari Maathai, ministre adjointe à l'environnement au Kenya, a été distinguée pour son travail à la tête du Mouvement Green Belt ("Ceinture verte"), qui cherche depuis presque 30 ans à renforcer le pouvoir des femmes et leur autonomie, à améliorer l'environnement et à lutter contre la corruption qui sévit en Afrique.

De son côté, Isabella Karanja, présidente du "Conseil national des femmes du Kenya" ("National Council of Women of Kenya", NCWK), l’organisation locale qui avec Maathai en personne a fondé en 1977 la "Ceinture verte", a déclaré à l’agence Misna : "Elle le mérite: je suis fière car il a été assigné à une personne courageuse, une véritable guide pour de nombreuses femmes au Kenya". (source : ENI - Agence Misna)

USA : JEAN PAUL II AUX ÉVÊQUES : IL Y A AUSSI LES NOMBREUSES AUTRES QUESTIONS URGENTES.

Jean Paul II a rappelé aux évêques de New York en visite "ad limina" à Rome, l'importance de ne pas vivre chacun dans leur "secteur" mais de se référer à leur Conférence épiscopale et d'entretenir des relations plus soutenues avec elle. "Sans porter préjudice à l'autorité donnée par Dieu aux évêques diocésains dans leur propre Eglise, la Conférence épiscopale doit les assister dans leur mission, en harmonie avec leurs frères évêques", a-t-il précisé. Le pape a poursuivi en rappelant que "les structures et procédures d'une conférence ne doivent pas devenir excessivement rigides; au contraire, à travers de constantes réévaluations et réexaminations, elles doivent être adaptées à suivre les changements dont les évêques ont besoin".

Sans faire directement allusion aux récentes divergences des évêques entre eux à propos de la politique et de la communion eucharistique, le pape les a aussi encourage à ce que "la conférence des évêques catholiques américains aide à une meilleure compréhension (…) de la communion ecclésiale et les assiste dans la tâche de s'occuper de leurs fidèles. "Je prie pour que vous travailliez assidûment avec chacun, dans un esprit de coopération et une unanimité de coeur, qui doivent toujours caractériser la communauté des disciples", a-t-il ajouté.

Le pape a enfin invité les évêques "à porter attention aux nombreuses autres questions urgentes qui affectent directement la mission de l'Eglise et son intégrité spirituelle, par exemple le déclin en masse de l'assistance à la messe, le recours au sacrement de réconciliation, les menaces contre le mariage et les besoins religieux des immigrants".

Avec les évêques de New York, c'est le onzième groupe d'évêques américains que Jean Paul II recevant durant leur visite "ad limina" du 3 au 9 octobre 2004. Le prochain groupe d'évêques américain est attendu du 20 au 27 novembre 2004. (source et information : Service de presse du Vatican-VIS)


USA : LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES SE JOUENT AUSSI DANS LES ÉGLISES.

Alors que la date de l'élection présidentielle approche, instituts de sondage et spécialistes scrutent les intentions de vote. Parmi les électorats examinés, les différentes communautés religieuses dans lesquelles nous pouvons faire un petit tour d'horizon. Même si son importance diminue - en 10 ans, le nombre de personnes se déclarant sans religion est ainsi passé de 9% à presque 14% -, le facteur religieux reste une composante essentielle de la société nord américaine, où une large majorité de la population reste pratiquante. Mais dans quelle mesure les gens votent-ils encore selon leur appartenance confessionnelle ? La question divise les experts.

Reste que cet élément comptera indéniablement au soir du 2 novembre, lors du vote populaire. Selon les observateurs, "George W. Bush est l'un des présidents les plus ouvertement religieux de l'histoire américaine" (Washington Post du 16 septembre). On sait que le locataire de la Maison Blanche lit la Bible chaque matin, qu'il n'hésite pas à affirmer que Jésus l'a transformé. D'origine épiscopalienne, Bush est devenu méthodiste lors de son mariage. Nombre d'évangéliques, en tous cas, le considèrent comme un des leurs. Tout semble indiquer qu'il recevra l'appui massif des électeurs issus de cette mouvance. Même si Billy Graham ne soutien plus George W. Bush.

La tâche sera beaucoup plus ardue pour John Kerry du côté de l'électorat catholique (23% de la population américaine avec 65 millions de baptisés). Sénateur du Massachusetts, un Etat peuplé en majorité d'habitants d'origine irlandaise catholique, John Kerry est issu d'un milieu catholique. Il se rend régulièrement à la messe. Les catholiques se trouvent traditionnellement plutôt dans le camp démocrate. Mais Kerry affiche peu sa foi, par rapport à son adversaire. Et il est loin d'être considéré comme un catholique modèle par la hiérarchie de l'Eglise, agacée par ses prises de positions en faveur du libre choix des femmes, ce qui fait dire à certains que même s'il le nie, il est, au fond, favorable à l'avortement. Il y a quelques mois, certains évêques lui ont adressé une mise en garde, menaçant de refuser la communion aux hommes politiques tenant un tel discours.

Bush tente donc de s'engouffrer dans la brèche et de convaincre la partie la plus conservatrice de cet électorat, en affichant son opposition à l'avortement, au mariage homosexuel et à la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Le pape vient tout de même de rappeler aux évêques de New York qu'il y a aussi d'autres urgences. De manière générale, les spécialistes estiment qu’une fracture, aujourd'hui, ne sépare plus les protestants des catholiques, mais plutôt ceux qui se rendent régulièrement au culte ou à la messe, et ceux qui vivent leur foi de manière plus distanciée. Désormais, dirigeants évangéliques et évêques catholiques se retrouvent par exemple sur plusieurs positions communes, et une partie du monde évangélique avoue apprécier Jean-Paul II. (source et information : Protestinfo)

IRAK : MAIS COMMENT MAINTENIR UNE COHABITATION PACIFIQUE ?

Sur la situation des chrétiens en Irak, l’Agence missionnaire du Vatican Fides a reçu ce témoignage dramatique du Père Nizar Semaan, prêtre irakien, sur la situation des chrétiens en Irak : "Il y a une grande peur, chez les chrétiens surtout, qui sont menacés par des groupes radicaux qui agissent à la lumière du jour à Mossoul, et personne jusqu’à présent n’est en mesure de les arrêter ; la police locale n’a pas la force et ne peut rien faire. Ces mouvements détruisent la société et la cohabitation pacifique entre les chrétiens et les musulmans ; c’est vraiment un problème sérieux, et si l’on ne trouve pas de solution au plus tôt, la situation est destinée à s’aggraver."

... " Ces dernières semaines, à Mossoul, des groupes sunnites (Wahhabites) ont menacé les prêtres, les Dominicains, et toute la population chrétienne en leur ordonnant de quitter la ville et tous leurs biens. Les quelques chrétiens qui veulent vendre leurs activités à Mossoul ne parviennent pas à trouver d’acquéreurs. ( …) J’ai rencontré un musulman, que je connais comme personne pacifique, et je lui ai demandé la raison de cette violence. Il a répondu qu’il était tranquille toute la semaine, mais que, lorsqu’il allait prier, le vendredi, en entendant le sermon, de l’imam, il perdait la capacité de raisonner, et que son esprit se remplissait de haine et de violence."

... " Dans les rues, on ne peut plus supporter les offenses et les attitudes des extrémistes, en particulier contre les filles chrétiennes. Les étudiantes universitaires sont obligées de mettre le voile pour pouvoir entrer à l’Université."

..." C’est un vrai drame pour les chrétiens, et tous se demandent : qui nous protège ? Si nous nous adressons aux Américains, nous serons accusés d’être des collaborateurs et des traîtres et nous méritons ainsi la mort ; si nous adressons aux Kurdes et si nous demandons leur protection, on nous accuse de travailler contre l’unité de l’Irak. De nombreux musulmans de Mossoul, hommes de bonne volonté, n’acceptent pas ces menaces, mais ils n’ont pas le courage de condamner ce qui se passe, parce qu’ils craignent pour leur vie Ces jours derniers, un médecin musulman bien connu a été assassiné. En signe de protestation, les médecins et le personnel hospitalier ont décidé une grève de trois jours."

..." Plusieurs chrétiens, même des gens aisés de Bagdad, quittent la ville pour aller en Syrie ou en Jordanie, ou au nord où ils trouvent la protection des Kurdes. De nombreux médecins, ingénieurs et professeurs d’université ont quitté l’Irak à cause des menaces reçues. Ceux qui ont décidé de rester sont soumis à des chantages continus : s’ils veulent rester en vie, ils doivent payer de fortes sommes d’argent. C’est une guerre ouverte contre les personnes de talent et ceux qui travaillent pour améliorer la situation du pays. Voici le but des extrémistes : vider l’Irak des personnes de culture et des entrepreneurs, pour faire en sorte que les terroristes soient les seuls à rester sur le terrain. Mais combien de temps encore les chrétiens resteront encore les bras croisés en attendant la mort ?"

..." Je voudrais demander à la société civile internationale et à tous les gens de bonne volonté, d’intervenir pour éviter un véritable massacre ; nous ne devons pas attendre un nouveau Darfour." (source et information : Agence Fides)


L'HÉRITAGE SPIRITUEL DE L'EUROPE SE DOIT D'ÊTRE RÉVÉLÉ AUX TOURISTES CHINOIS.

Les Editions Salvator de Paris viennent d'éditer un "Guide touristique et spirituel de l'Europe". Mais ce livre, écrit par le père Jacques Fournier, est plus qu’un guide touristique. Dans chacun des pays d’Europe, de la Scandinavie aux contreforts de l’Oural en Russie, des bords du Dniestr en Moldavie aux rives de la Baltique dans les Pays baltes, il permet d’aller à l’essentiel de ce qu’est la réalité spirituelle de l’Europe.

Au moment où des centaines de milliers de Chinois viendront dans cette Europe, une maison d’édition de Shangaï a jugé qu'il correspondait à une véritable attente des touristes chinois; Aussi a-t-elle signé un contrat de traduction et d’édition en chinois avec l'éditeur français, à l’occasion de la Foire du Livre à Pékin. Ce guide leur donnera ainsi l’essentiel d’une découverte qui n’est pas seulement celle des architectures européennes si diverses et si étranges pour ces touristes lors de leurs parcours rapides, car son auteur, le père Jacques Fournier qui connaît bien l'Europe religieuse dans laquelle il a beaucoup voyagé, a voulu y souligner "le tourisme du sens, le tourisme de l'être".

"Ce guide est destiné aux voyageurs en quête de sites, de villes, de lieux de culte, et de monuments appartenant à la vie spirituelle de l’Europe", précise l'auteur. C’est pourquoi il comporte une synthèse de l’histoire religieuse de l’Europe. On y trouve non seulement les principaux lieux spirituels en Europe mais aussi des renseignements, adresses et statistiques des Eglises chrétiennes et des communautés juives européennes. Parmi les lieux indiqués dans le guide figurent les grands sanctuaires européens dont Avila, Assise, Saint-Jacques-de-Compostelle, Prague, Constantinople, etc... Le guide propose également une liste des saints protecteurs de l'Europe et de chaque pays.

Cette documentation est complétée par les adresses de "tous les offices de tourisme, les ambassades et les grands pèlerinages", ainsi que par la liste de tous les sites du patrimoine mondial en Europe selon le recensement de l’Unesco.

Dans le même sens, une équipe de guides professionnels chinois élabore un site internet de découverte touristique, culturelle et religieuse de l’Europe, en langue chinoise, guide qui sera opérationnel dans quelques mois. (source : zenit - information : infocatho)


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