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1 et 2 novembre 2004 (semaine 44)
 

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04-11-02 - Paris
LA SEMAINE INTERNATIONALE POUR UNE NOUVELLE ÉVANGÉLISATION.

L’espérance chrétienne a traversé et animé l
es rues et les églises de Paris de la capitale pendant huit jours avec le congrès d'évangélisation "Paris Toussaint 2004" qui s’est clos le lundi 1er novembre sur un bilan très positif

Dans les quartiers,150 églises et paroisses parisiennes ont accueilli ou organisé 500 animations différentes (une centaine de concerts et spectacles, plus de 150 conférences débats, 55 expositions ou visites culturelles, une cinquantaine d’initiatives caritatives ou conviviales…), faisant entrer et passer dans les églises un public pas forcément pilier de paroisse. "D’après les remontées que l’on peut avoir, on estime qu’environ le tiers des personnes venues à l’une ou l’autre des initiatives paroissiales était inconnu des paroissiens tout en étant du quartier…", expliquait dimanche soir Mgr Jean-Yves Nahmias, vicaire général du diocèse de Paris.

Il y eut ce concert sur la place Saint-Sulpice, m
usiques de tous styles, qui ont animé samedi la place jusqu’à minuit, devant plusieurs milliers de spectateurs qui se sont assis, entassés sur les 10.000m2 de la place, devant l’église et le podium (30 000 spectateurs selon l’archevêché de Paris) pour cette seule soirée-là. "Il faudrait faire ça tous les mois !", s’enthousiasme Bertrand, 28 ans, venu de Côte d’Ivoire il y a un an et demi. "En France, les messes sont un peu tristes", glisse-t-il. "C’est mieux que des vieux chants avec orgue", tranche Paul, son compatriote et ami, qui note la performance de « Spear hit », qui présente en français et chante en anglais, sur une mélodie que le balancement des guitares et des jambes se rend pas pour autant plus proche de grands "songs" américains.

Il y eut ce tour de ville des reliques de sainte Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, passant dans une demi-douzaine de paroisses parisiennes. Il y eut ces nuits d’adoration du Saint-Sacrement, comme celle organisée samedi soir à l’église Saint-Sulpice, avant, pendant et après Holy Wins.

Il est trop tôt pour faire le bilan "en profondeur" car il y a eu des avis divergents, mais il faut surtout voir l’ensmeble.. Certes dans tel quartier, les  "évangélisateurs" se sont vus fermer la porte : "Nous n’avons pas besoin des Témoins de Jéhovah". Sur les trottoirs d’une rue populaire et passante, les parisiens de couleurs se demandaient quels étaient ces "prédicants" de style américain : "A mon avis, dit un jeune de passage, quelqu’un qui n’est pas à ce niveau a tout de suite envie de repartir en se demandant qui sont ces gens-là..." Élisabeth, quant à elle, venue de la banlieue parisienne et de passage sur le parvis de Notre-Dame, n’est pas "choquée par cette manifestation. Personne n’est obligé de s’arrêter de toute manière. Et puis, je trouve qu’aujourd’hui, c’est plutôt bien que des gens parlent de choses positives, redonnent un peu d’espérance."

Souhait justement exprimé par le cardinal Lustiger, dimanche après-midi, en prononçant ces mots au pied de la croix, sur le parvis de Notre-Dame : "Nous voulons redonner le goût de l’espérance." Probablement le plus juste résumé de "Paris Toussaint 2004" placé sur le thème : "Qui nous fera voir le bonheur ?", selon le journal "La Croix" . Probablement le trait d’union de toutes les actions de ce congrès d’évangélisation multiforme, portant cette espérance chrétienne dans la rue, en paroisses ou "in cathedra", en musique, en théâtre ou en atelier, de manière discrète ou bien visible, en direction des jeunes et des moins jeunes, des Parisiens, des touristes… ainsi qu’aux sans-abri, dont 200 sont venus à la messe de la Toussaint aux premières chaises de Notre-Dame pour une messe qui leur était dédiée. (source et information : Toussaint 2004)

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