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FlashPress - Infocatho
5, 6 et 7 novembre 2004 (semaine 45)
 

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04-11-07 -
RETOUR SUR LE RÉCENT CONCILE ORTHODOXE RUSSE.

Dans une revue éditée à Moscou, "Nezavisimoi Gazety -NG Religii" du 20 octobre,  et revenant sur le dérouement du récent concile orthodoxe de Moscou, le nonce apostolique, Mgr Mennini, en a présenté les aspects encourageants pour les relations avec l’Église catholique.

Ce Concile s’est déroulé au début d’octobre. Mgr Antonio Mennini relève que "beaucoup d’observateurs y ont noté une plus grande cordialité à l’égard de l’Église catholique dans les principales communications du Concile".

"Selon mon opinion, reconnaît-il, il ne fait pas de doute que la hiérarchie de l’Église russe, aussi bien le Patriarche que les membres du Saint-Synode, a manifesté une profonde tristesse semblable à celle du Souverain Pontife et des fidèles de l’Église catholique pour l’aggravation qui a marqué les relations entre nos deux Églises durant cette dernière décennie."

"Aussi bien durant ce Concile que durant les périodes antérieures, j’ai entendu de nombreuses allusions à la nécessité de poursuivre les efforts pour améliorer les relations entre les deux Églises, pour développer le dialogue et amplifier la collaboration. Le Concile a ratifié de son autorité ces tendances afin qu’elles se concrétisent ultérieurement par une compréhension réciproque."

En ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, la position de l’Église catholique est connue et elle est proche de ce qu’en pense le Concile. Il me paraît qu’il y a là une possibilité de travailler ensemble dans une collaboration efficace et qui sera proportionnée à l’accroissement de la confiance réciproque." 

" La restitution par le Pape au Patriarche russe de l’icône de la Mère de Dieu de Kazan, n’a pas été seulement considérée par de nombreux observateurs comme un acte de justice, mais comme le signe d’une sincère et profonde affection".  Pour Mgr Mennini c’est comme un symbole pour tous ces ruses qui, durant les années de ténèbres, ont été obligés de vivre en terre étrangère.

Le nonce note aussi la place importante que doit tenir dans ces relations entre catholiques et orthodoxes, la nouvelle Commission récemment créée et dans laquelle se trouvent des représentant des Églises locales, catholiques et orthodoxes. "Il est prématuré aujourd’hui de vouloir évaluer quels en seront les résultats. Le chemin à parcourir nous conduit dans une direction à venir, dans l’espérance. »

Un patient travail de clartification réciproque est nécessaire pour dépasser les différences de mentalités, les équivoques et les incompréhensions. Il est regrettable que les médias n’aient pas toujours les qualifications professionnelles suffisantes pour traiter ces thèmes des relations interconfessionnelles, et cette carence ne contribue pas à créer un climat de confiance et de sympathie réciproque, ajoute Mgr Mennini. » (source et information : NG Gazetti)

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