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FlashPress - Infocatho |
3 et 4 novembre 2004 (semaine 45) |
04-11-04 LA LA GOURMANDISE EST-ELLE VRAIMENT UN PÉCHÉ ? Chefs cuisiniers, hommes politiques, historiens, écrivains, humoriste et même créatrice de mode signent un livre intitulé "Supplique au Pape pour enlever la gourmandise de la liste des péchés capitaux", relayant Lionel Poilâne, le célèbre boulanger décédé il y a deux ans qui en avait été l'initiateur. "Dans la tempérance, remarque saint Thomas d'Aquin, c’est surtout la sérénité de l’âme qui est considérée et recherchée."..."La tempérance appartient à la grâce de la modération." Mais il ne refuse pas que, dans cette modération, nous éprouvions de grands plaisirs. Et pour lui, le plaisir n’est pas une faute. "Comme le plaisir, tient à dire le théologien, accompagne l’acte qui s’accorde avec la nature, les plaisirs sont d’autant plus intenses que les actes qu’ils accompagnent sont plus naturels. Ce qui est par dessus-tout naturel aux êtres vivants, ce sont les actes par lesquels se conserve la nature de l'individu : le manger et le boire, d'une part, et d'autre part la nature de l'espèce, par l'union de l'homme et de la femme. Voilà pourquoi les plaisirs de la nourriture et de la boisson et les plaisirs sexuels sont proprement l'objet de la tempérance. " "C’est la déviation de la nature et des lois de cette nature qui est faute et péché. Modération et tempérance sont les conditions même d’une vie saine et d’une vie qui corresponde aux dons que Dieu nous fait."Saint Thomas d’Aquin est même très précis : "Au goût appartient le discernement des saveurs qui contribuent au plaisir de la nourriture... Les plaisirs raffinés consistent premièrement dans la substance même de l’aliment mais secondairement dans la saveur exquise et la préparation des nourritures." (source et information : Saint Roch) Retour aux dépèches |