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3 et 4 novembre 2004 (semaine 45)
 
04-11-04 - Terre Sainte
LE VATICAN ÉVOQUE LE STATUT DE JÉRUSALEM.

La résolution du "problème aux multiples facettes" du conflit en Terre Sainte passe par la définition d'un statut international pour Jérusalem, mais on constate beaucoup de rhétorique sur la paix et une faible volonté politique, estime le Saint-Siège, par la bouche de son représentant à l'ONU, Mgr Migliore.

Dans une déclaration faite à l'ONU le 1er novembre devant la "Commission de l'Assemblée générale des Nations unies" portant sur les résultats et les travaux de "l'Agence pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient", l'observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'ONU a rappelé que Jérusalem "est le patrimoine commun du monde et de toutes ses croyances".

"Celui qui a la garde de la ville sainte est responsable de celle-ci devant la communauté internationale, et le gouvernement de cette cité ne devrait pas être seulement considéré comme un sujet de discorde entre différentes autorités", a insisté Mgr Migliore. "A la lumière des nombreux incidents, de la violence et du défi lancé par le mur à la libre circulation, le Saint-siège réitère sa demande pour que des dispositions internationales garantissent la liberté religieuse et la liberté de conscience en Terre Sainte".

Ainsi, il a réclamé "l'accès libre et sans encombre
aux Lieux Saints pour tous les fidèles, de toutes les religions et de toutes les nationalités". "Une analyse réaliste de la situation montre qu'il y a beaucoup de rhétorique autour du rétablissement de la paix, mais une faible volonté politique dans la résolution des problèmes", a alors lancé le représentant permanent du Saint-Siège. Pour lui, "l'hésitation de la communauté internationale à défier les autorités israéliennes et palestiniennes à négocier de bonne foi" a contribué à la non-application de la "feuille de route".

"Sans ces négociations, il n'y a aucune possibilité ouverte pour la réconciliation, le compromis ou la collaboration, les préalables nécessaires à une paix durable dans la région", a encore ajouté lediplomate du Saint-Siège, rappelant que la communication est essentielle entre les deux parties. "D'aucune manière, une politique de séparation continue ne pourra conduire à la paix".

Enfin, Mgr Migliore s'est félicité des actions menées par l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient, frappés par cette "guerre non déclarée". "Il est douloureux de constater qu'une terre, à qui a été confié un message d'amour, de vie et de paix, et qualifiée par beaucoup de Terre Sainte, fasse aujourd'hui parvenir un message très différent au monde, un message de division, de destructionet de mort". (source et information : Service de presse du Vatican-VIS)

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