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22, 23 novembre 2004 (semaine 48)
 

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04-11-23 -
JEAN LARNAUD, SERVITEUR DE L'ÉGLISE AUPRÈS DE L'UNESCO.

Jean Larnaud, qui vient de nous quitter le 20 novembre, fut le fondateur du Centre Catholique international de coordination auprès de l'UNESCO, le CCIC, et, à ce titre, il en fut pendant 48 ans son animateur, en particulier à l'occasion de nombreuses conférences internationales.


Fondateur en 1947 du CCIC, avec Mgr Jean Rupp avec lequel il avait fait une longue carrière scoute, au plus haut niveau des maîtrises, Jean Larnaud avait compris dès la création de l’UNESCO le rôle que les institutions catholiques pouvaient jouer auprès de cet organisme chargé de l’éducation, de la culture et de la science. Il eut un rôle prépondérant dans la présence des Organisations Internationales Catholiques (OIC) auprès de cette instance des Nations Unies.

Son rôle comme secrétaire général du CCIC permit à Jean Larnaud d’être un des premiers auditeurs laïcs du Concile Vatican II au cours duquel il fit la connaissance du futur Pape Jean-Paul II avec lequel il maintint jusqu’à sa mort des liens d’amitiés. Lors de son voyage à Paris, en 1980, Jean Paul II fit un exposé impressionnant sur le rôle de la Culture et de la science tel que le concevait l'Église, exposé qu'il conclut par un temps de prière avec les responsables des OIC chez les religieuses clarisses dont le monastère est proche de l'UNESCO

C’est l’animateur du laïcat sur le plan international qui fit de Jean Larnaud, par la suite, un consulteur du Conseil pontifical des laïcs dès sa création en 1967 et dont il était encore membre au moment de sa mort. Le Conseil pontifical de la Culture, créé en 1962, en fit l’un de ses premiers membres.

Jusqu’à sa retraite en 1995, Jean Larnaud exerçait la fonction de secrétaire de la Délégation du Saint-Siège aux Conférences générales de l’UNESCO.

Homme affable, discret, attentif à mettre chacun en valeur, grand connaisseur de la vie internationale, efficace et humble, il est resté jusqu’à la fin de sa vie convaincu du rôle essentiel que les catholiques doivent jouer en particulier dans les institutions internationales. C’est pour rendre compte de cette action qu’il créa la revue Le Mois à l’UNESCO dont il avait gardé la responsabilité officielle. (source et information : CCIC)

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