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FlashPress - Infocatho
22, 23 novembre 2004 (semaine 48)
 

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04-11-28 - France
LE VOLONTARIAT ET LA COOPÉRATION INTERNATIONALE.

Dans quelques semaines, une quarantaine de volontaires partiront sur les cinq continents.  Pour la septième année consécutive, la Délégation catholique pour la coopération (DCC) organise une semaine d’information sur le volontariat de solidarité internationale (VSI) qui culminera avec la journée internationale du volontariat fixée par l’ONU le 5 décembre.

Son objectif : faire connaître le volontariat, sa contribution au développement des pays du Sud et les spécificités du volontariat avec la DCC. A quelques semaines de l’ouverture de la décennie des Nations Unies (2005-2014) pour l’éducation au développement durable, la DCC entend également sensibiliser l’opinion publique à l’enjeu du développement.

En 2003, la DCC a permis à 250 volontaires de mettre leurs compétences au service d’un projet de développement dans 70 pays. Un chiffre qui la situe en tête des associations françaises d’envoi de volontaires puisqu’elle représente 30 % des départs dans le cadre du VSI (Volontariat de solidarité internationale).

La DCC assure sa mission dans un cadre défini par les pouvoirs publics : elle est agréée par le ministère des affaires étrangères pour l’envoi de personnes hors de l’Union européenne (VSI) et par l’Union européenne pour l’envoi de volontaires en Europe (Service volontaire européen). Ces agréments assurent au volontaire une prise en charge matérielle et humaine : couverture sociale complète, cotisation retraite, billet d’avion, indemnité mensuelle, logement, nourriture, formation, suivi sur le terrain et aide au retour.

Service de l’épiscopat français créé en 1967, la DCC participe, avec d’autres acteurs, à construire une mondialisation à visage humain, basée sur la rencontre et l’échange solidaire. Elle sélectionne, forme puis envoie sur le terrain des volontaires, répondant ainsi à une double demande : celle de ses partenaires des Eglises du Sud et de l’Est à la recherche de personnes compétentes pour mener à bien des projets de promotion humaine, et celle de jeunes européens désireux de vivre pendant deux ans une expérience humaine, professionnelle et spirituelle forte.

Dans des conditions modestes, aux côtés de la population locale impliquée dans son propre développement, ils témoignent par leur engagement qu’un monde plus fraternel est possible. (source et information : DCC)

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