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21 et 22 décembre 2004 (semaine 52)
 

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04-12-22 - Canada
IL FAUT UN DÉBAT NATIONAL SUR LE MARIAGE "GAY".

Le cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal, réclame un débat national sur le mariage "gay", et souhaite une discussion généralisée avant que le gouvernement fédéral ne fasse des propositions.

Le projet de loi sur le mariage « gay » vient d'être avalisé au début du mois par la Cour suprême du Canada. Le cardinal Turcotte, opposé aux mariages entre conjoints de même sexe, en accord avec la doctrine de l'Eglise catholique, a demandé au gouvernement fédéral à Ottawa d'attendre la tenue d'un vaste débat social avant de légiférer sur la question du mariage homosexuel. Pour l'archevêque de Montréal, la société doit pouvoir mesurer tous les aspects d'une éventuelle loi fédérale permettant cette union d'un genre nouveau.

Certes, admet-il, l'aspect juridique de la question a été clarifié par la Cour suprême, mais Ottawa devrait maintenant se mettre à l'écoute de la population. La plupart des pays n'ont pas légalisé les mariages « gays ». Les citoyens canadiens en prenant la défense du mariage traditionnel doivent se montrer courageux, étant donné qu'ils courent le risque de passer pour des individus refusant d'"évoluer". 

Depuis un certain temps déjà, les évêques catholiques du Canada réaffirment publiquement leur opposition au projet fédéral de reconnaissance des mariages de conjoints de même sexe. La Conférence des évêques estime que les députés feraient erreur en légalisant les mariages "gays". Pour eux, il ne faut pas confondre égalité et uniformité et ce n'est pas discriminatoire de traiter des réalités différentes de manière différente.

Ils réclament donc la tenue d’un "vote libre" permettant à tous les députés de voter selon leur conscience.

Les évêques catholiques soutiennent que le mariage est une
alliance d’amour entre un homme et une femme – relation capable d’engendrer la vie. Les buts fondamentaux du mariage, rappellent-ils, "sont le bien du couple, la procréation et l’éducation des enfants, et ils sont nécessaires à la survie de la société". Et de rappeler que le mariage entre un homme et une femme est un élément fondamental de la stabilité sociale et de la vie familiale (source et information : cecc

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