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FlashPress - Infocatho
30 et 31 décembre 2004 (semaine 53)
 

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04-12-31 - Sénégal
APRÈS VINGT ANS DE LUTTES.

Un accord censé ramener la paix en Casamance, affectée par une rébellion armée indépendantiste depuis plus de deux décennies, a été signé entre le gouvernement sénégalais et le dirigeant historique de la rébellion.

L'accord a été signé, le jeudi 30 décembre, entre le ministre de l'Intérieur sénégalais Ousmane Ngom et l'abbé Augustin Diamacoune Senghor, chef du MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance, indépendantiste). Par cet accord, le MFDC renonce à la lutte armée ce qui devrait, selon la présidence sénégalaise, ouvrir la voie à des "négociations sérieuses" entre les deux parties.

La Casamance était en proie à une rébellion indépendantiste depuis 1982. En juillet dernier, le Parlement sénégalais a approuvé une amnistie pour les séparatistes de Casamance. L'abbé Diamacoune Senghor est considéré comme le principal instigateur de cette crise. C'est lui qui a fondé le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance, principalement dans le but de lutter pour obtenir l'indépendance de cette région.

La proposition d'amnistie avait été présentée par l'exécutif au début du mois de juin, au terme d'un long processus de négociation avec la rébellion, qui a accepté de cesser l'insurrection. En octobre 2003, le MFDC avait décrété la fin des hostilités mais quelques combats sporadiques ont encore eu lieu depuis, causant la mort de soldats. De nombreuses mines infectent encore la région de Casamance.

L'abbé Diamacoune, leader de la rébellion casamançaise, avait
été sévèrement rappelé à l'ordre en 2001 par l'Eglise catholique. La Conférence épiscopale du Sénégal (CES) lui enjoignait de quitter la tête de la rébellion. (source et information : Agence Apic

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