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04-12-31 - USA
LA RELIGION AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE.

Le Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS), basé à Washington, considère que la religion est la clé d'une aide efficace à l'Afrique, et que le pouvoir de la foi en Afrique est réel.

Pour le CSIS, "le pouvoir des convictions religieuses et spirituelles a toujours eu un effet profond sur le développement politique et social en Afrique et joue par conséquent, un rôle central dans l'efficacité des programmes d'aide en direction de l'étranger".

Le CSIS affirme que "la ferveur religieuse aux Etats-Unis faisait désormais partie de nombreux programmes d'aide et qu'elle rendait ces programmes plus efficaces en Afrique que ceux des pays laïques Européens." En bref, la ferveur religieuse accompagne l'implantation des États-Unis en Afrique.

Pour les Américains, "la religion et la prise de conscience du monde spirituel sont si profondément ancrées dans les sociétés africaines, que les programmes occidentaux de développement, doivent en tenir compte, afin d'être valable." Et, à ce niveau, affirme Stephen Ellis, les Américains s'en tirent mieux.

Stephen Ellis, directeur du programme d'Études africaines à l'International Crisis Group, dont le siège est à Bruxelles (Belgique), estime que : "quiconque veut instaurer un développement véritable en Afrique, doit tenir compte de cette vision du monde ". Pour lui, "en Amérique, la société est beaucoup plus religieuse qu'en Europe et, par conséquence, les Etats-Unis sont mieux à même de transformer la religion en un instrument de développement".

Dans le même sens, le directeur des programmes à la "Fondation nationale pour la démocratie", explique comment son organisation, qui a été créée par le Congrès des États-Unis d'Amérique, utilise des initiatives confessionnelles, telles que les cérémonies ouest-africaines traditionnelles de purification, pour aider les enfants-soldats à se réinsérer dans leur société en Ouganda et au Libéria.

D'ailleurs, en d écembre 2002, le président George W.Bush a créé au sein de "l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID)", un Centre d'initiatives confessionnelles religieuses ; il avait alors déclaré, que "bien que les organisations caritatives ne puissent pas remplacer le Gouvernement, celui-ci se devait de les considérer comme des partenaires". (source et information : Allafrica)

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