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FlashPress - Infocatho |
25 au 28 février 2007 (semaine 09) |
- "Ces abus se sont manifestés sous la forme de viols, de tentative et de menace de viol", précise le rapport rendu public lundi. "Les jeunes filles étaient souvent contraintes de se prostituer pour avoir de l'argent afin de se payer des soins médicaux, de la nourriture ou même entretenir leur famille", note le rapport intitulé : "L'avenir est entre nos mains : les jeunes déplacés des conflits de la région des Grands Lacs d'Afrique," rapport qui vient d'être publié à Kampala, la capitale ougandaise. "La grande vulnérabilité des filles aux abus et à l'exploitation sexuels trouvent ses origines dans les relations socio-culturelles qui existent entre les hommes et les femmes". "Dans les camps ciblés pour les besoins de l'enquête, les abus sexuels étaient une pratique courante parmi les enfants déplacés. La situation des enfants de ces camps est précaire." Les réponses montrent que ce sont les forces de sécurité, les autres réfugiés, les enseignants, les agents sanitaires et humanitaires qui commettent la plupart des abus sexuels. "Il ressort de ces documents, que ce sont les personnes bien connues des jeunes filles, des personnes qu'elles rencontrent quotidiennement et en qui elles ont confiance, mais qui les exploitent sexuellement." Toujours selon le rapport, l'absence de campagne de sensibilisation sur les abus sexuels et la pornographie à laquelle les enfants sont exposés sont autant de facteurs favorisant l'exploitation sexuelle des jeunes filles. En outre, la promiscuité dans les camps amène parfois les enfants à assister aux ébats sexuels des adultes. |