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FlashPress - Infocatho
du 18 au 21 mars 2007 (semaine 12)
 

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2007-03-21 - Sri Lanka
VENEZ AIDER LA POPULATION

“Nous nous adressons à la communauté internationale et aux organisations humanitaires afin qu’elles secourent les 150.000 réfugiés, qui fuient les combats entre les forces gouvernementales et les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE).

"La plupart de ces réfugiés sont des personnes âgées, des femmes et des enfants qui vivent dans des tentes, sous les arbres, dans les écoles et les paroisses occupées, avec les approvisionnements toujours moins réguliers et insuffisants. L’eau et la nourriture commencent à faire défaut et les premières maladies font leur apparition en raison des problèmes sanitaires et de la surpopulation des structures. Nous avons besoin d’aides”.

Mgr Kingsley Swampillai, évêque du diocèse de Trincomalee et Batticaloa, qui oeuvre depuis quelques jours au côté de la Caritas lance cet appel pour que soient assistées les personnes en fuite des combats en cours à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Batticaloa entre les forces gouvernementales et les rebelles des Tigres de libération.

La Caritas gère des camps de réfugiés, des agglomérats de tentes où vivent dans chacun 250 familles (plus de 1.500 personnes), fournissant nourriture, eau et médicaments, mais les stocks sont en passe d’être épuisés. "Un problème que connaissent aussi les autres organisations humanitaires, y compris le Programme alimentaire mondial (PAM), dont les disponibilités ne suffiront que pour quelques semaines" ajoute Mgr Swampillai

" Lorsque lentement, il y a environ un mois, les nouveaux réfugiés ont commencé à arriver, les camps étaient encore pleins, avec 80.000-100.000 réfugiés, ayant fui l’an dernier la bataille de Mullaitivu"..."Les aides du gouvernement arrivent mais elles sont très irrégulières. À Batticaloa, on entend tous les jours des coups de mortier au loin, mais personne ne sait vraiment ce qui se passe là-bas, nous n’avons aucune information sur d’éventuels civils restés dans cette zone, s’ils ont besoin de secours. Les médias gouvernementaux ne fournissent aucune information, toutes les nouvelles sont filtrées et ce manque d’information rend plus difficile la planification et l’organisation des aide" (source : Agence Misna)

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