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FlashPress - Infocatho
15 au 19 avril 2007 (semaine 16)
 
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2007-04-19 -
CE MONDE DE TÉNÈBRES A BESOIN DE LA LUMIÈRE

Benoît XVI a évoqué dimanche les "ténèbres" qui menacent le monde et affirmé qu'elles ne peuvent être vaincues que par "la puissance de la miséricorde" lors d'une messe célébrée place Saint-Pierre au Vatican pour son 80ème anniversaire.

Au cours de l’homélie, Benoît XVI a noté la coïncidence que représentaitson anniversaire, lors de la fête liturgique de la miséricorde divine,lui permettant ainsi de “tourner (son) regard en arrière sur 80 ans de vie“. “La liturgie ne doit pas servir à parler de soi-même“, a-t-il souligné, notant cependant que “la vie de chacun peut servir à annoncer la miséricorde de Dieu“.

Le Pape a alors regardé les étapes de sa vie à la lumière de la miséricorde de Dieu, soulignant combien était grand le nombre de ceux qui (le) soutiennentavec leur prière.

“Avec leur foi et leur amour, ils m’aident à effectuer mon ministère dans l’ombre de Pierre et la lumière bénéfique de Jésus-Christ“.

Il a aussi remercié Dieu de lui avoir donné une sœur et un frère. Il l’a remercié pour “les compagnons rencontrés sur (son) chemin, pour les conseillers et les amis“. Benoît XVI a noté combien l'apôtre Pierre possédait toutes les faiblesses d’un être humain, mais était surtout un homme rempli d’une foi passionnée dans le Christ.

Célébrant la messe au jour de la fête liturgique de la miséricorde divine, le pape a rappelé que celle-ci avait été voulue par son prédécesseur, Jean Paul II, qui, a souligné Benoît XVI, a vécu sous deux régimes dictatoriaux et, au contact avec la pauvreté, la nécessité et la violence, il a profondément fait l’expérience de la puissance des ténèbres, dont le monde d’aujourd’hui est aussi parsemé. Mais il a aussi fait l’expérience de la présence deDieu qui s’oppose à toutes ces forces, avec son pouvoir totalement différent et divin, celui de la miséricorde. “C’est la miséricorde qui met une limite au mal“.

Benoît XVI a relevé la présence sur le parvis de la basilique Saint-Pierre de l’évêque orthodoxe Johannis Zizioulas, venu représenter le Patriarcat oecuménique de Constantinople. Le pape a souhaité que "le dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes puisse se poursuivre avec une ardeur renouvelée“. (source : VIS)

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