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FlashPress - Infocatho
du 15 au 17 juin 2007 (semaine 24)
 
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2007-06-17 -
L'HOMME, CENTRE ET ACTEUR DE LA CULTURE

Benoît XVI, en recevant le 15 juillet, les participants au Congrès d'études organisé par le Conseil pontifical pour la culture, a rappelé l'engagement de l'Eglise à proposer l'Evangile dans la pluralité culturelle du monde contemporain".

Telle était en effet l'intuition qui a conduit la décision de Jean-Paul II en 1982. Après avoir félicité le cardinal Poupard, qui préside le Conseil depuis 1988, et le dicastère pour le travail accompli dans ce sens, le Pape a souligné que, dans son rapport au monde de la culture, "l'Eglise met toujours au centre l'homme acteur de la culture comme destinataire".

"Notre monde étant de plus en plus interdépendant du fait du formidable développement de la communication et des échanges qui en découlent, l'Eglise se doit plus que jamais de développer une culture fondée sur la qualité humaine et spirituelle des messages et des contenus".

Puis il a évoqué le congrès jubilaire, mis sur pied afin "de réfléchir au rapport entre culture et évangélisation, mais également pour évaluer ce rapport en Asie, en Amérique et en Afrique".

"L'histoire de l'Eglise est inséparable de celle de la culture et de l'art. Des œuvres comme la Somme théologique de saint Thomas, la Divine Comédie, la cathédrale de Chartres, la Chapelle Sixtine ou les cantates de Bach sont en elles mêmes des synthèses inégalées entre foi chrétienne et génie humain. Si elles sont des sommets de cette synthèse entre foi et culture, on les trouve dans la vie quotidienne des baptisés, dans cette œuvre d'art cachée qu'est notre histoire d'amour avec Dieu et nos frères, de suivre Jésus dans le quotidien de la vie quelques soient les joies ou les peines".

La culture "ressent aussi les processus de globalisation
qui, s’ils ne sont pas constamment accompagnés d’un discernement vigilant, peuvent se retourner contre l’homme, en finissant par l’appauvrir au lieu de l’enrichir". Et d’insister sur l’importance “des défis auxquels l’évangélisation doit se confronter“.

Benoît XVI a alors rappelé qu'aujourd'hui "l'ouverture réciproque des cultures est plus que jamais le terrain favorable au dialogue entre tous ceux qui sont à la recherche d'un authentique humanisme, dépassant toutes les divergences. Le christianisme peut offrir à tous la plus puissante force de renouveau et d'élévation, c'est-à-dire l'amour de Dieu devenu amour humain".

"Grâce notamment à ce dicastère -a conclu le Pape- le Saint-Siège peut continuer à promouvoir dans l'Eglise la culture évangélique qui est le levain, le sel et la lumière du Royaume ici bas". (source : VIS)

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