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FlashPress - Infocatho
30 juin au 7 juillet 2007 (semaine 27)
 

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2007-07-07 -
COMME PIERRE, RECONNAITRE LE CHRIST


Le 29 juin, Benoît XVI a parlé de la confession de Pierre, qui " a eu lieu à un moment décisif de la vie de Jésus" quand celui-ci partit vers Jérusalem pour y "achever sa mission salvifique par la mort en croix et  la résurrection".

En la solennité des Apôtres Pierre et Paul, le Pape présidait en la basilique vaticane la traditionnelle messe solennelle, concélébrée  avec 46 Archevêques auxquels il a remis le Pallium.

Benoît XVI a expliqué que "par la double question 'Que dit-on du Fils de l'homme ?'  et 'Pour vous, qui suis-je ?', Jésus invita les disciples à être conscients de cette différente perspective. Les gens pensent alors que Jésus est un prophète. Ce n'est pas faux, mais ce n'est pas suffisant. C'est inexact, il faut aller jusqu'au bout et reconnaître le caractère singulier de la personne de Jésus de Nazareth, sa nouveauté".

"C'est ce qui se passe encore aujourd'hui", a-t-il affirmé. "Nombreux sont ceux qui s'approchent de Jésus, en apparence. De grands experts reconnaissent sa grandeur spirituelle et morale ainsi que son influence dans l'histoire de l'humanité, le comparant à Bouddha, Confucius, à Socrate et à d'autres sages et grands de l'histoire. Cependant ils n'arrivent pas à le reconnaître dans son unicité".

Le Pape a alors précisé que "trop souvent, Jésus est également considéré comme un des grands fondateurs de religions, de ceux dont on peut prendre quelque chose pour former sa propre conviction. Comme alors, aujourd'hui encore "les gens" ont différentes opinions sur Jésus. Et comme alors, Jésus nous répète sa question, à nous disciples d'aujourd'hui: Et pour vous, qui suis-je? Nous voudrions faire notre la réponse de Pierre: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant".

"Aujourd'hui, comme au temps de Jésus, il n'est pas suffisant d'avoir la juste confession de foi. Il faut toujours mieux apprendre du Seigneur qu'Il est le sauveur et le chemin que nous devons suivre. Nous devons reconnaître qu'également pour le croyant, la Croix est toujours dure à accepter. L'instinct tend à l'éviter et le tentateur cherche à faire croire qu'il est plus sensé de se préoccuper de se sauver soi-même que de perdre la propre vie pour la fidélité à l'amour".

Le Saint-Père s'est ensuite demandé si c'était plus difficile à accepter pour les contemporains de Jésus ou pour les personnes de notre époque. "Il est difficile d'accepter le fait qu'Il prétend être non seulement un des prophètes mais aussi le Fils de Dieu qui revendique la même autorité de Dieu".

Fidèle à la tradition, une délégation du Patriarche oecuménique de Constantinople a assisté à la cérémonie, guidée cette année par SE Emmanuel, archevêque grec-orthodoxe de France, Mgr Gennadios, m étropolite de Sassima, co-président de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe, et par le Doyen Andreas.

"Au nom des saints Pierre et Paul -a t-il conclu- renouvelons aujourd'hui, avec nos frères venus de Constantinople, l'engagement d'accueillir totalement le désir du Christ, qui nous veut pleinement unis".

"Nos rencontres, les visites réciproques, les discussions en cours ne sont pas de simples gestes de courtoisie ou des intentions d'arriver à un compromis, mais le signe d'une volonté commune de faire tout le possible pour que nous puissions aboutir le plus rapidement possible à la pleine communion". C'est dans ce contexte que se situe l'Année Pauline qui se célébrera du 28 juin 2008 au 29 juin 2009, "en coïncidence avec le second millénaire de sa naissance". (source : VIS)

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